dimanche 31 mai 2015

Nouvelles questions existentielles… ou pas !

Parce que, de toutes façons, c'est le propre de l'être humain de continuer à se questionner. Dont un nouveau chapitre, et toujours entre futilité et gravité :

- La minute de silence dure t-elle vraiment le temps imparti, soit 60 secondes ? Et d'ailleurs, 60 secondes suffisent-elle vraiment à honorer la mémoire de ceux qui sont partis ?

- En parlant de temps, combien de temps doit-on attendre avant d’avoir une certaine légitimité ? Combien de temps peut-on attendre pour se sentir appartenir véritablement à un corps de métier, à une entreprise... à un pays, une nation ? Qu'est-ce qui définit cette amour pour la patrie où l'on nait, où l'on est, où l'on meurt ?

Et puis, moins sérieusement:
- L’adage dit « qui marche du pied gauche sur une crotte de chien aura du bonheur ». Qu'en est-il de la roue d’un vélo ? Qu'en est-il quand son vélo roule sur une crotte de chien de la roue avant ? 
 
- Quel temps peut-on raisonnablement attendre avant de raccrocher en jurant tous les saints du paradis, quand une voix désincarnée nous demande justement de ne pas raccrocher au bout de la ligne ? Ah vive les plateformes des horizons lointains… Seul le degré de patience est à même de répondre à cette question. Moi je n’y arrive pas toujours.

- En parlant de raccrocher. A quel moment doit-on raccrocher ses illusions aux vestiaires comme d’autres posent leur vestes sur les porte-manteaux ? Quand doit enterrer ses sentiments au plus profond de son être ? Quand doit-on exactement s’arrêter d’espérer ?

Si vous avez des réponses, je suis preneuse.

mardi 19 mai 2015

Excentrique ?

Aux yeux de beaucoup, je passe pour une parfaite excentrique. Enfin parfaite, je n’en suis pas sûre mais excentrique sans aucun doute. Quoi que, à bien y réfléchir, il y a sans doute plus atteint(e) que moi.

Je ne sais pas s’il existe des origines ou des événements précurseurs, mais aux yeux de mon entourage, il n’est pas rare que se dessine un étonnement, ou encore un léger sentiment de moquerie dans les yeux lorsqu’on me croise, ou recroise encore.

Tout d’abord, puisqu’il faut bien commencer, il se trouve que mes compagnons à quatre pattes vivent dans une parfaite liberté dans les quelques 60 mètres carrés que je loue. Quand on me demande pourquoi pas en cage ? c’est moi qui prend cet air d’étonnement, qu’on soit étonné(e) justement qu’ils ne soient pas en cages. Je leur pose alors cette fameuse question : « ça ne vous viendrait pas à l’esprit de mettre un chat ou un chien en cage ? Et bien moi, c’est pareil ». La plupart du temps je répond sur un ton badin. Après tout, c’est à moi de faire en sorte que tout soit bien sécurisé – un rongeur reste un rongeur, même si techniquement il s’agit de lagomorphes. Et tant pis pour ma pomme si un câble de téléphone est mystérieusement, et sournoisement, coupé net. Comme dit le proverbe : « pour vivre heureux, vivons… en liberté ». Pour clore ce sujet, si vous tendez l'oreille à ma porte, il m'arrive de leur parler en allemand.

A cela s’ajoute mon étrange passion pour les vampires. Non pas les chauve souris, bien que je ne les trouve pas hideuses, mais ces étranges créatures vivant dans la pénombre de ta chambre, attendant que tu t’endormes avant de te croquer joliment le cou avec leurs longues quenottes. Ces étranges créatures issues des cultures européennes, africaines et en vérité, inhérentes à toutes les cultures de la planète. Immortalisées par la littérature et le cinéma ou encore les séries. Que voulez-vous si moi aussi je subis l’étrange fascination de ces morts-vivants ? Ou plutôt vivants après morts puisque les morts vivants sont essentiellement des zombies de tous poils. Ma collection s’est étoffée avec le temps. Je n’en parle pas longuement. J’effleure le sujet, sauf si la personne en face de moi a l’air aussi timbrée que moi dans cette étrange collection. Et alors là, je peux vous faire un exposé en trois parties avec introduction et conclusion.

Que dire également de ma passion, que dis-je de mon addiction implacable et grandissante, si c'est possible, voire dévorante, à ce pour le moins loufoque Docteur qui n'a pas de nom. Je parle bien entendu de Doctor Who. Mon regard s'allume. Ma langue se délie. Et je pars dans des wibbly wobbly timey wimey cher à Ten. J'ajuste mes lunettes, arbore un grand sourire et part dans des délires que seuls les aficionados comme que moi peuvent comprendre. Il suffit que je rencontre un mordu  pour que la discussion s'enflamme, à décortiquer chaque épisode et replacer les meilleures répliques dans la langue de Shakespeare. Il m'arrive aussi de lancer un « Geronimo », « Allons y Alonso » lorsque je dévale les rues du centre ville sur mon deux roues. Et parfois, je ponctue mes phrases par un « What? » insistant et agaçant. Comprend qui sait. Il faudra vraiment un jour que je vous parle de ma série préférée de tous les temps.

Dernière excentricité en date. Si tant est que changer de vie est excentrique. Mon mode alimentaire. Non seulement je persiste et je signe, mais je continue dans ma lancée. C'est un mode de vie comme un autre, certes, et je fais partie des quelques 5% en France. Et sur ce coup là, je ne me sens pas plus excentrique que ça à vrai dire. Mais dans le regard de certain(e)s, je passe peut-être pour un illuminée, ou quelqu'un qui a d'étranges manies quand elle demande "quelle type d'huile pour les frites?" ou bien quand je consulte longuement les étiquettes quand je fais mes courses. Je ne m'étendrais pas davantage là-dessus. 

Enfin, je vous passe volontiers mes excentricités vestimentaires. Sur ce coup là, je me suis calmée avec le temps et les rondeurs fatidiques de la quarantaine. Mon look de titi parisien, mes croix et mes bretelles : je les ai laissé au vestiaire. Quoi que, à bien y réfléchir, j'ai gardé ma gouaille légendaire de ces années fastueuses de ma jeunesse.

Alors, finalement excentrique ou... ?

Ou bien simplement passionnée ?


mardi 5 mai 2015

Et la Louche d'Or 2015 est atttribuée à...

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.. nos amis Belges, cette année.


Et surtout, pour nous, l'occasion de se promener parmi la foule festive de Wazemmes, entre concerts, bière à flot, jeux d'adresse et autres et, bien évidemment, dégustation de soupe(s) avec vote à la clé.


Sauf que cette fois, mes deux acolytes et moi sommes arrivés sur les coups de quatre heures : trop tard donc pour déguster quoi que ce soit - même pas ce curieux mélange au vin... que d'autres s'empressaient de remplir leur gobelet.


Je m'étais pourtant muni de mes gobelets mais j'ai dû donc faire chou blanc à défaut de goûter une soupe au chou.

Pour une fois, le temps était clément : ni chaleur à crever ni averses intempestives, bonnes à vous tremper comme... une soupe.Mes deux acolytes pour qui c'était la première fois, se sont contentés d'observer avant que nous installions en terrasse. Car qui dit Louche d'Or dit bonne bière, nous sommes dans le Nord après tout !

Mais place aux quelques photos :

 Y a pas que des vélos en Hollande... mais il faut dire aussi que c'est l'un des uniques moyens de se déplacer le 1er mai (tous les transports sont fermés ce jour là)
 Juste pour donner une image de la foule. C'était pas non plus l'endroit le plus embouteillé

                   Entre jeu de... je ne sais pas...
et jeu de je ne sais pas quoi non plus. Si vous avez des idées, je suis preneuse.