lundi 30 juillet 2012

Vous savez que vous êtes atteint :

  • Quand vous regardez tous les camions/nettes en essayant d'estimer les m3 qu'il/elle peut contenir.

  • Quand, à chaque fois qu'un carton est soigneusement posé sur le trottoir, en attendant le jour des poubelles, vous vous demandez s'il est est assez solide et assez grand pour boucler les vôtres, de cartons.

  • Lorsque vous faites des listes à tour de bras, pour tout et pour rien ; que vous établissez un planning en checkant toutes les étapes au fur et à mesure (réservation de la camionnette, transfert de la ligne téléphonique, appel EDF et autres joyeusetés administratives).

  • Quand d'aventure vous croisez un pote, que vous le jaugez en même temps que vous prenez de ses nouvelles et que, ça turbine à plein tubes dans votre petite tête : est-il libre le jour J ? Est-il assez costaud pour transbahuter un frigo ?

  • Quand vous avez prévu un budget pour tous les à-côtés : budget bières, budget sandwichs (ou friteries, ça donne moins de boulot et on n'est plus à ça près !), etc, etc.

  • Lorsque vous êtes en train de visualiser l'emplacement de chaque meuble dans le futur appartement ; que vous rêvez en Valérie Damidot, sans les kilos, la blondeur, les couleurs criardes et un goût prononcé pour le marouflage.

Bref, vous savez que vous déménagez lorsque ça fait quelques semaines que vous êtes devenue un vraie adepte de la logistique quotidienne ; gymnastique quotidienne aussi afin de tout cadrer comme il faut. Que vous vivez dans les cartons, au camping, à la recherche du T-shirt perdu (ou encartonné un peu trop vite), au tennis elbow à force de vivre chaque week end la scotcheuse à la main.

Mais qu'on se rassure : la maladie et ses symptômes disparaîtront d'eux mêmes d'ici une bonne semaine.

Quoi que, à bien y réfléchir, il y a aussi la prochaine étape, celle de l'emménagement ;)

jeudi 26 juillet 2012

ça déménage !

.. . Enfin pas pour tout le monde, hein, même si nous on est tout de même complètement explosés Luna et moi (surtout moi Enzo le bogoss’). C’est la faute aussi à notre z’humaine de compagnie qui se comporte trop bizarrement en ce moment : elle nous ramène plein de cartons vide mais pas touche. On peut même pas y mettre nos patounes et nos truffes, encore moins s’en servir comme cabanes d’été. C’est trop inzuste !!! Nous on adore faire des trous partout pour faire des fenêtres à nos chouettes maisons de campagne. Enfin bon, on a pas vraiment tout compris mais on pense qu’on va bientôt quitter cet endroit pour aller ailleurs. Il paraît qu’il y a même une cour où pourra se dégourdir les pattes !

Tenez, l’autre jour, la porte de la chambre s’est entrouverte et on en a profité pour s’y faufiler. Et bien, c’était un vrai capharnaüm ! (et oui, on connais ce mot là : ben ouais, faut bien se cultiver quand elle est pas là not’z’humaine). Il y avait des sacs partout ; sur le lit, la chaise, notre vieille cage, dans lesquels elle entassait des trucs bons à jeter, « ses merdes » comme elle disait. Et puis aussi des cartons qu’elle remplissait au fur et à mesure. Enzo à montré sa truffe – il s’était planqué sous le lit, moi j’étais déjà en partance pour ma gamelle, dans le salon. Il a bien essayé de me suivre mais il savait plus où grimper pour pouvoir s’échapper. Vous auriez dû voir sa tête ! Une vraie épreuve des Jeux Olympiques !

Tout ceci pour vous annoncer qu’on déménage quoi, et que notre z’humaine elle a trop de temps pour passer ici (enfin, pour nous quand même un peu).

mardi 10 juillet 2012

Le bonheur...

…c'est simple comme un ticket de cinéma. Surtout quand il s'agit de son film préféré, qu'on a visionné un nombre incalculable de fois sur son petit écran – je parle bien entendu de « Jules et Jim », en version remastérisée, s'il vous plait. Et, cette fois, à l'occasion du 50ème anniversaire de sa sortie, j'ai enfin pu le voir projeté en salle obscure parmi la foule de... hum, trois personnes, dont moi – je sais, c'était difficile de choisir sa place ce jour là. Je vous avouerais que la magie opère de nouveau lorsque Jeanne Moreau apparaît, enfin, sur la pellicule. On tombe amoureu(se)x, inévitablement. Ce fut donc un vrai bonheur entre deux/trois cartons à remplir pour mon futur déménagement. Quand je suis sortie de la salle sous le soleil la pluie battante, je n'ai par arrêté de fredonner le fameux tourbillon de la vie.
Alors, Pour le plaisir :