mercredi 23 mai 2012

De l'usage du portable dans les endroits publics...

. Ou comment agacer une bonne partie de la rame d'un train en une demie-heure, soit le trajet quotidien, en imposant sa conversation/dispute avec un mystérieux frère/fiancé/amant/sexe indéterminé : c'est le «spectacle» sonore auquel nous avons eu droit hier soir au retour vers Lille Flandres. Une demoiselle ne nous a rien épargné quant au sujet de son mécontentement/énervement téléphonique jusqu'à ce que, enfin, comprendre, au deux tiers du trajet, qu'elle nous gênait. Trop tard : le mal était fait.

Je n'ai jamais compris ce besoin qu'avait certaines personnes à ne rien cacher de leur vies lorsqu'elles étaient au téléphone. Certes, c'est une invention bien utile mais parfois/souvent génératrice aussi de scènes cocasses/rasoirs. Certains, donc, usent et abusent de cet usage du portable dans les endroits publics et ne rendent pas compte du volume sonore qu'ils infligent à leurs concitoyens prisonniers du même espace qu'eux - café/train/métro aérien/autobus. Certains, donc, semblent se dédoubler en Mister Hyde et haussent aussitôt la voix dès que la sonnerie leur signale qu'eux ont une vie sociale. Pourtant, au vu de mes origines latines, j'ai tendance à parler un peu plus fort que la normale, mais je m'abstiens d'étaler ma vie au téléphone ou je baisse d'un ton automatiquement sitôt qu'on me regarde un peu plus bizarrement. J'utilise alors la plate forme prévue à cet endroit dans le train pour généralement écourter la conversation dès que je peux. Et d'ailleurs, je préfère les SMS. Je préfère mes conversations dans l'intimité, lorsque je me retrouve enfin chez moi, à l'abri des oreilles indiscrètes.

Mais sinon, il y a quand même beaucoup plus de choses à dire sur les personnes que l'on croise tous les jours dans le train. Et j'y reviendrais sans doute un jour.

peut-être.

mardi 8 mai 2012

En Mai, fêtes ce qu'il te plait

Pour répondre à la question de Vinsh, en effet il s'est passé des choses depuis le 29 avril, dont un mauvais temps récurrent – il ne faut pas oublier que nous sommes dans le nord, de la politique bien sûr - élections présidentielles oblige - et, comme toi, Vinsh, je n'ai pas envie d'en parler ici car, de 1) ce genre de thème crispe bien vite plus d'un (et parfois, j'ai bien envie de dégripper les neurones de quelques unes de mes connaissances) et de 2) je suis en effet passionnée de politique même si je ne le montre pas... en même temps, j'ai cartonné à l'épreuve de Sciences Politiques lors de mon cursus et ce n'est pas un hasard. Je pourrais parler également de ma décision de manger végétarien, et j'y viendrais certainement longuement ou encore de mon désir de déménager (encore) pour repartir dans un des quartiers que j'aime le plus à Lille, populaire et un peu trop bobo, certes, mais qui m'électrise à chaque fois. A moi donc les visites d'appartement devant justement le deuxième épisode de « Recherche maison ou appartement » (j'ai dû être agent immobilier dans une vie antérieure). Mais bon, ce n'est pas le thème de mon propos. A vrai dire, je voudrais parler, une fois de plus, d'une fête qui se passe à quelques encablures de chez moi.
Chaque année, je me dis que j'y vais et chaque année c'est toujours le même constat : j'ai du mal à lever mon fessier de mon canapé. Où ? Dans ce quartier que j'adore évidemment mais pas pour n'importe quelle raison. Il faut dire aussi que ça coïncide souvent avec le 1er mai... ou bien je ne suis tout simplement pas là. Cette année j'ai enfin pris mon courage à deux mains et mon vélo à mes pieds et j'ai foncé bien que la tentation de la sieste a une nouvelle fois failli m'attirer du côté du canapé.




Ça s'appelle le Festival de la louche. Y a du monde, de la joie et des flonflons. La bière coule à flots ainsi que la bonne humeur. On croise des amis. On écoute de la musique. On s'attarde à la table d'un café et on goûte à la soupe qu'une trentaine* de participants proposent afin de concourir au titre de « louche d'or ». c'est à dire la meilleure soupe de l'année. Une fois de plus, une bonne raison de sortir et de se mêler à la liesse populaire dans le bon sens du terme. Cette année, j'y suis donc allée. Je n'ai pas goûté à la soupe ni bu une bière mais rendez vous est d'ores et déjà pris pour l'année prochaine.


Mais place maintenant aux images.




























(Un vrai manège en légumes factices, certes, mais je l'ai vu fonctionner !)


* Selon les chiffres officiels de l'Intrépide qui a un trou de mémoire.