mercredi 19 décembre 2012

D'ici la fin du monde...

C'est bien beau ça ; on sait tous qu'on va crever mourir vendredi, puisque nos amis les Mayas ont arrêté leur calendrier le 21-12-012 (c'est ballot c'te date, je suis pas à jour dans mon planning!), mais ce qu'ils ne nous ont pas précisé c'est :

  • A quel moment de la journée exactement ? Matin, midi ou soir ? Ben oui, tant qu'à faire, si on peut éviter de se taper une autre journée de boulot...

  • Les Chinois vont-il faire le grand saut avant nous ? L'apocalyptique vision d'une vague haute comme l'Everest déferlant d'un bout à l'autre de la planète, oui mais quel bout, sans savoir où et quand exactement elle va enfler a de quoi laisser perplexe? Quoi qu'à bien y réfléchir la Terre est ronde


  • En parlant justement de flotte, flûte, j'aurais dû persister à essayer de vouloir nager. Tiens, où ai-je mis mon maillot de bain ? 

  • Y aura t-il encore du réseau pour vérifier qui a survécu... ou pas !

  • Ai-je encore suffisamment de vinyls au cas, extrême certes, où un saleté de microbe s'échappe d'un laboratoire ? Pour ceux qui ne comprennent pas mes élucubrations vinyliques, se référer à Shaun of the Dead., puisque la musique peut également adoucir les "morts".

  • Bon sang de bois.. dois-je me faire porter pâle si demain je veux voir "Bilbo  le Hobbit" sur grand écran ?

  • Aurais-je le temps de m'inscrire sur les listes électorales ? J'ai beau accrocher des post-il sur le frigo, taper des mémo sur mon téléphone, j'y pense... et puis j'oublie. 

  • Il faudrait p'têt que je dise au facteur qu'il se trompe de boîte aux lettres et que mon courrier se retrouve tout le temps chez les voisins, et inversement. Oh, et après tout, c'est peut-être la fin du monde mais la mer à boire !


Bon, je vais peut-être arrêter la liste là. Mais comme hier soir, on a eu droit à notre soirée spéciale "fin du monde", que j'étais en compagnie d'une amie (qui m'a soufflé la blague des chinois, merci à elle!) ; que le film était franchement mauvais, tant et si bien qu'il suscitait des commentaires sarcastiques, ça m'a donné l'occasion de traiter de ce sujet,

Et vous, vous serez où le jour de la fin du monde ? Parce que moi j'espère bien revenir en très grande forme;)

lundi 24 septembre 2012

Crémaillère

En attendant la vraie ; celle où il y aura plein de gens, avec les cocktails à gogo et la musique techno à fond les amplis (en fait c'est juste pour la rime car je n'en suis pas spécialement fan...), voici mon coin de paradis... qui s'avère être un sol de béton mais qui, dès l'été prochain, sera pleinement, je l'espère, utilisé, rentabilisé et squatté accessoirement par mes deux loustics poilus, j'ai nommé la cour privative qui, il faut bien l'admettre à fini de m'achever, au propre comme au figuré, quand j'ai visité pour la première fois ce qui allait devenir mon nouvel appartement. 


Le quartier est chouette, les voisins sont sympas... si ce n'était celui de l'étage qui s'obstine à mettre de la musique technoïde au moins une demie heure par jour, au mois 4 fois par semaine, et qui me de donne parfois (déjà) certaines envie de meurtre, je confirme l'adage qui dit "on est bien chez soi !". 

Dont acte, et ce n'est le gang des pompons qui me dira le contraire ;)



Sinon c'est le premier billet pour lequel j'utilise la nouvelle interface blogger et  tout compte fait c'est pas trop mal tous ces p'tits bidules, non ?

lundi 30 juillet 2012

Vous savez que vous êtes atteint :

  • Quand vous regardez tous les camions/nettes en essayant d'estimer les m3 qu'il/elle peut contenir.

  • Quand, à chaque fois qu'un carton est soigneusement posé sur le trottoir, en attendant le jour des poubelles, vous vous demandez s'il est est assez solide et assez grand pour boucler les vôtres, de cartons.

  • Lorsque vous faites des listes à tour de bras, pour tout et pour rien ; que vous établissez un planning en checkant toutes les étapes au fur et à mesure (réservation de la camionnette, transfert de la ligne téléphonique, appel EDF et autres joyeusetés administratives).

  • Quand d'aventure vous croisez un pote, que vous le jaugez en même temps que vous prenez de ses nouvelles et que, ça turbine à plein tubes dans votre petite tête : est-il libre le jour J ? Est-il assez costaud pour transbahuter un frigo ?

  • Quand vous avez prévu un budget pour tous les à-côtés : budget bières, budget sandwichs (ou friteries, ça donne moins de boulot et on n'est plus à ça près !), etc, etc.

  • Lorsque vous êtes en train de visualiser l'emplacement de chaque meuble dans le futur appartement ; que vous rêvez en Valérie Damidot, sans les kilos, la blondeur, les couleurs criardes et un goût prononcé pour le marouflage.

Bref, vous savez que vous déménagez lorsque ça fait quelques semaines que vous êtes devenue un vraie adepte de la logistique quotidienne ; gymnastique quotidienne aussi afin de tout cadrer comme il faut. Que vous vivez dans les cartons, au camping, à la recherche du T-shirt perdu (ou encartonné un peu trop vite), au tennis elbow à force de vivre chaque week end la scotcheuse à la main.

Mais qu'on se rassure : la maladie et ses symptômes disparaîtront d'eux mêmes d'ici une bonne semaine.

Quoi que, à bien y réfléchir, il y a aussi la prochaine étape, celle de l'emménagement ;)

jeudi 26 juillet 2012

ça déménage !

.. . Enfin pas pour tout le monde, hein, même si nous on est tout de même complètement explosés Luna et moi (surtout moi Enzo le bogoss’). C’est la faute aussi à notre z’humaine de compagnie qui se comporte trop bizarrement en ce moment : elle nous ramène plein de cartons vide mais pas touche. On peut même pas y mettre nos patounes et nos truffes, encore moins s’en servir comme cabanes d’été. C’est trop inzuste !!! Nous on adore faire des trous partout pour faire des fenêtres à nos chouettes maisons de campagne. Enfin bon, on a pas vraiment tout compris mais on pense qu’on va bientôt quitter cet endroit pour aller ailleurs. Il paraît qu’il y a même une cour où pourra se dégourdir les pattes !

Tenez, l’autre jour, la porte de la chambre s’est entrouverte et on en a profité pour s’y faufiler. Et bien, c’était un vrai capharnaüm ! (et oui, on connais ce mot là : ben ouais, faut bien se cultiver quand elle est pas là not’z’humaine). Il y avait des sacs partout ; sur le lit, la chaise, notre vieille cage, dans lesquels elle entassait des trucs bons à jeter, « ses merdes » comme elle disait. Et puis aussi des cartons qu’elle remplissait au fur et à mesure. Enzo à montré sa truffe – il s’était planqué sous le lit, moi j’étais déjà en partance pour ma gamelle, dans le salon. Il a bien essayé de me suivre mais il savait plus où grimper pour pouvoir s’échapper. Vous auriez dû voir sa tête ! Une vraie épreuve des Jeux Olympiques !

Tout ceci pour vous annoncer qu’on déménage quoi, et que notre z’humaine elle a trop de temps pour passer ici (enfin, pour nous quand même un peu).

mardi 10 juillet 2012

Le bonheur...

…c'est simple comme un ticket de cinéma. Surtout quand il s'agit de son film préféré, qu'on a visionné un nombre incalculable de fois sur son petit écran – je parle bien entendu de « Jules et Jim », en version remastérisée, s'il vous plait. Et, cette fois, à l'occasion du 50ème anniversaire de sa sortie, j'ai enfin pu le voir projeté en salle obscure parmi la foule de... hum, trois personnes, dont moi – je sais, c'était difficile de choisir sa place ce jour là. Je vous avouerais que la magie opère de nouveau lorsque Jeanne Moreau apparaît, enfin, sur la pellicule. On tombe amoureu(se)x, inévitablement. Ce fut donc un vrai bonheur entre deux/trois cartons à remplir pour mon futur déménagement. Quand je suis sortie de la salle sous le soleil la pluie battante, je n'ai par arrêté de fredonner le fameux tourbillon de la vie.
Alors, Pour le plaisir :

mercredi 13 juin 2012

HorrorScope de le la semaine

Ami(e)s taureaux, cette semaine sera vraiment mouvementée. Autrement dit : ce sera une semaine de merde où vous aurez à gérer énormément de petits soucis gros clash au boulot, ce qui vous fera péter, non pas un câble, mais le tableau complet des fusibles. D'ailleurs vous préviendrez vos collègues que si vous passez en mode langage teuton ou lusitanien, c'est que vous êtes vraiment, vraiment énervée. D'ailleurs, aussi, vous allez exprimer clairement vos idées en déclarant haut et fort «On passe vraiment pour des cons bouffons vis-à-vis du clients ».

Heureusement il y a le week-end où vous pourrez vous petit-suicider à la Vodka. Et si ce n'est ni efficace, ni rapide, vous pouvez encore passer directement à l'alcool à 90°.

Mon conseil : ne prenez aucune décision d'ici la fin de la semaine de peur de vous retrouver la tête dans le sable et les nerfs plus qu'à vif.

mercredi 23 mai 2012

De l'usage du portable dans les endroits publics...

. Ou comment agacer une bonne partie de la rame d'un train en une demie-heure, soit le trajet quotidien, en imposant sa conversation/dispute avec un mystérieux frère/fiancé/amant/sexe indéterminé : c'est le «spectacle» sonore auquel nous avons eu droit hier soir au retour vers Lille Flandres. Une demoiselle ne nous a rien épargné quant au sujet de son mécontentement/énervement téléphonique jusqu'à ce que, enfin, comprendre, au deux tiers du trajet, qu'elle nous gênait. Trop tard : le mal était fait.

Je n'ai jamais compris ce besoin qu'avait certaines personnes à ne rien cacher de leur vies lorsqu'elles étaient au téléphone. Certes, c'est une invention bien utile mais parfois/souvent génératrice aussi de scènes cocasses/rasoirs. Certains, donc, usent et abusent de cet usage du portable dans les endroits publics et ne rendent pas compte du volume sonore qu'ils infligent à leurs concitoyens prisonniers du même espace qu'eux - café/train/métro aérien/autobus. Certains, donc, semblent se dédoubler en Mister Hyde et haussent aussitôt la voix dès que la sonnerie leur signale qu'eux ont une vie sociale. Pourtant, au vu de mes origines latines, j'ai tendance à parler un peu plus fort que la normale, mais je m'abstiens d'étaler ma vie au téléphone ou je baisse d'un ton automatiquement sitôt qu'on me regarde un peu plus bizarrement. J'utilise alors la plate forme prévue à cet endroit dans le train pour généralement écourter la conversation dès que je peux. Et d'ailleurs, je préfère les SMS. Je préfère mes conversations dans l'intimité, lorsque je me retrouve enfin chez moi, à l'abri des oreilles indiscrètes.

Mais sinon, il y a quand même beaucoup plus de choses à dire sur les personnes que l'on croise tous les jours dans le train. Et j'y reviendrais sans doute un jour.

peut-être.

mardi 8 mai 2012

En Mai, fêtes ce qu'il te plait

Pour répondre à la question de Vinsh, en effet il s'est passé des choses depuis le 29 avril, dont un mauvais temps récurrent – il ne faut pas oublier que nous sommes dans le nord, de la politique bien sûr - élections présidentielles oblige - et, comme toi, Vinsh, je n'ai pas envie d'en parler ici car, de 1) ce genre de thème crispe bien vite plus d'un (et parfois, j'ai bien envie de dégripper les neurones de quelques unes de mes connaissances) et de 2) je suis en effet passionnée de politique même si je ne le montre pas... en même temps, j'ai cartonné à l'épreuve de Sciences Politiques lors de mon cursus et ce n'est pas un hasard. Je pourrais parler également de ma décision de manger végétarien, et j'y viendrais certainement longuement ou encore de mon désir de déménager (encore) pour repartir dans un des quartiers que j'aime le plus à Lille, populaire et un peu trop bobo, certes, mais qui m'électrise à chaque fois. A moi donc les visites d'appartement devant justement le deuxième épisode de « Recherche maison ou appartement » (j'ai dû être agent immobilier dans une vie antérieure). Mais bon, ce n'est pas le thème de mon propos. A vrai dire, je voudrais parler, une fois de plus, d'une fête qui se passe à quelques encablures de chez moi.
Chaque année, je me dis que j'y vais et chaque année c'est toujours le même constat : j'ai du mal à lever mon fessier de mon canapé. Où ? Dans ce quartier que j'adore évidemment mais pas pour n'importe quelle raison. Il faut dire aussi que ça coïncide souvent avec le 1er mai... ou bien je ne suis tout simplement pas là. Cette année j'ai enfin pris mon courage à deux mains et mon vélo à mes pieds et j'ai foncé bien que la tentation de la sieste a une nouvelle fois failli m'attirer du côté du canapé.




Ça s'appelle le Festival de la louche. Y a du monde, de la joie et des flonflons. La bière coule à flots ainsi que la bonne humeur. On croise des amis. On écoute de la musique. On s'attarde à la table d'un café et on goûte à la soupe qu'une trentaine* de participants proposent afin de concourir au titre de « louche d'or ». c'est à dire la meilleure soupe de l'année. Une fois de plus, une bonne raison de sortir et de se mêler à la liesse populaire dans le bon sens du terme. Cette année, j'y suis donc allée. Je n'ai pas goûté à la soupe ni bu une bière mais rendez vous est d'ores et déjà pris pour l'année prochaine.


Mais place maintenant aux images.




























(Un vrai manège en légumes factices, certes, mais je l'ai vu fonctionner !)


* Selon les chiffres officiels de l'Intrépide qui a un trou de mémoire.

dimanche 29 avril 2012

Un dimanche matin sur la terre

Quand on se lève tôt le dimanche matin, et quand on arrive à la gare, on a l'impression d'être seul(e) au monde....
La sensation se confirme quand on déboule à toute vitesse sur la rue de Béthune...
Ou encore Place de l'Opéra...
Et finalement, place du Général de Gaulle, on se rassure en constatant que, visiblement, un car de touristes s'est échoué là à photographies les immeubles du XVIème siècle, tandis que vous-même êtes en train de les photographier.
Mais on reprend vite le pouls d'une ville endormie qui se réveille à peine... ou qui se remet des frasques de la veille, qui sait ? Parce que, à part un piéton ici où là, il n'y a pas un chat rue de Béthune...
... ou encore à République. Même les pigeons ont déserté.
Heureusement, une fois qu'on on a longé toute la rue Gambetta, on retrouve la civilisation. Et on finit par se rendre compte qu'on est pas dans un remake de "28 jours plus tard" mais que le dimanche, sur la planète Lille, tout le monde se donne rendez vous sur le marché de Wazemmes.
C'est l'un des avantages - ou inconvénients au choix, d'être tirée de son sommeil par deux réveils matins sur pattes parce que la grasse mat', eux, ils connaissent pas !