jeudi 30 juin 2011

Spamme a lot*

cher(e) Membre,





1. Dans le cadre de l’installation définitive du nouveau Gmail® en vue de la protection de nos membres utilisateurs des messageries Gmail®, yahoo®, hotmail ,orange etc... contre les SPAMS, nous envisageons la clôture de tous les comptes inutilisés. Nous serons obligés de fermer votre compte afin de permettre la décongestion de notre réseau. Pour confirmer l'authenticité de votre adresse Email, veuillez remplir correctement le formulaire ci-dessous.  A défaut de cela, votre compte Gmail® sera supprimé de façon définitive et irrévocable.  
  
           * Adresse de messagerie: Gmail®, yahoo® ,hotmail ,orange® :.........................
          * Mot de passe:.....................................
          * Nom et Prénom:..................................
          * messagerie de secours:.....................
          *pays ou ville :.................................
         
2. Confirmer votre mot de passe et votre adresse de messagerie 
Gmail®, yahoo® ,hotmail® ,orange, en nous transmettant les informations demandées en réponse à ce message dans un délai de 72 Heures. Passé ce délai, nous ne serons pas à mesure de garantir la préservation de votre adresse de messagerie.
3. Cette requête nous permettra de répertorier votre adresse de messagerie afin de ne pas la perdre lors de l’expiration du précédant service de Gmail®, yahoo®, hotmail® ,orang
4.Vos données seront traitées de façon confidentielle et vous pourrez par la suite continuer sur Gmail®,yahoo®,hotmail®,orang  Avec le tout nouveau Gmail® ,yahoo® ,hotmail®,orang !  vous pouvez : 
 Avoir un aperçu rapide de vos messages dans le panneau de lecture. Organiser facilement votre boite grâce à la fonctionnalité glisser/déposer des mails vers le dossier de votre choix. Afficher plusieurs mails en même temps. Avec les onglets, vous passez en un seul clic d'un message à l'autre.Recevoir instantanément vos nouveaux mails sans avoir à actualiser votre navigateur. Mail et Messenger réunis : Discutez en direct ou par mail (bientôt disponible) Et toujours, accédez à votre mail quand vous voulez, où que vous soyez même avec votre mobile.
L'équipe Gmail®, yahoo® orange®, hotmail®.                                                          Service Clientèle



Voilà la teneur du message que j'ai reçu cette nuit et encore aujourd'hui (des fois qu'au deuxième envoi, je tombe dans le panneau !). On y croit avec ces couleurs bariolées et cette requête plus que douteuse : me demander mon mot de passe pour une boîte mail que, soit dit en passant, j'utilise au minimun une fois par jour. J'attends donc le délai de 72 heures (Mon Dieu, j'ai peur) pour voir ce qui va arriver... ou pas. Enfin, si ceci n'est pas du tout un spam, je vous dis... euh, à l'année prochaine si tout va bien ?
Bon, trêve de plaisanterie, ce spam reçu à l'insu de mon plein gré a eu au moins le mérite de me faire rire, et de me donner l'occasion de pratiquer un de mes sports favoris : le jeu de mots – pourri sans doute, en pastichant les Monty Python*. Hormis le rappel, régulier, que mon compte paypal n'est plus mis à jour et que ma carte a expiré (ah bon ?), avouez que ça a quand même plus de gueule que les éternels mails me désignant comme légataire universelle d'un riche nabab qui a besoin de moi pour sortir son pognon du pays, ou encore me demandant si je veux « enlarge my penis » (attends je vérifie, à la recherche de la culotte perdue... ou là la, je prends des risques : j'vais attirer des requêtes bizarres moi) ou , enfin,  si je veux acheter du viagra (les effets secondaire que subit les Samantha dans « Sex and the city » ont-ils été testés cliniquement et approuvés ? Hein, quelqu'un peut me répondre svp ?
Et sinon, si une détentrice de boîte Gmail passe par là, suis-je la seule à avoir été prise pour cible de ce poisson d'avril après l'heure ?
A vot'bon coeur m'sieurs dames.

mercredi 29 juin 2011

D'autres petits plaisirs

- J'aime marcher pieds nus sur l'herbe fraîchement coupée, sur le sable ou encore chez moi, sur le parquet, lorsque le temps me le permet.
- J'aime rester au lit le dimanche matin quand je sais que j'ai tout le temps pour me lever. Et puis me rendormir par à coup pour me réveiller dans un demi-sommeil en me disant « j'ai encore un peu de temps ».
- J'aime marcher dans les rues du vieux Lille, sans but apparent, lorsque le soleil est haut, que les tables des cafés sont sorties et que j'observe le spectacle de la vie, tout simplement. Et croiser tous ces regards complices, curieux, pétillants ou même  indifférents : je prends tout.
- J'aime savoir que quelqu'un m'attend. Je me dépêche alors , entre excitation de la rencontre et l'angoisse de savoir plaire... ou non.
- J'apprécie de plus en plus les soirées où rien ne se passe comme prévu, où vous allez de suprises en surprises, au gré des conversations, des rires et des connivences. Ce sont là les meilleures moments. Et pourtant ce n'est pas ancré dans mes habitudes, moi l'ancienne timide qui se soigne comme elle peut.
- Et puis la première gorgée de blonde, brune ou rousse, très fraîche, ainsi que la première bouffée de cigarette. Le week end est là, bien là.
- Et puis aussi savoir que de nouveau mon coeur peut battre. Un sourire. Un regard qui vous fais comprendre que vous êtes la bienvenue, à qui votre présence fait plaisir.

jeudi 23 juin 2011

Coulez mes larmes...*

Je déteste pleurer en public, comme tout un chacun. Et si ça m'arrive, si les vannes s'ouvrent, c'est alors que je suis dévastée et que je ne peux plus rien contrôler. Je pleure le soir sous la douche, la nuit dans ma couche, quand je sais que personne ne m'entend. Je pleure lorsque je descends du bus, bien à l'abri des regards, tard, et qu'il n'y a personne dans la rue pour me croiser... Je pleure parce que mon coeur fait des siennes, ce capricieux, et que, malgré ma raison qui se fait entendre en hurlant, il reste sourd et continue malgré tout à aimer la mauvaise personne.

Et puis.

J'aime pleurer dans la salle obscure d'un cinéma. J'ai le coeur guimauve – je n'ai pas honte de de le dire. Une vraie fontaine Wallace qui ne peut s'empêcher de verser des larmes quand l'émotion est à son comble, quand le bateau part ou que les amants se retrouvent sur le quai d'une gare après des mois ou des années de séparation. Et parfois, lorsque je suis en compagnie, je me détourne, je tousse, j'abuse de mille et un stratagèmes pour ne pas montrer que je suis touchée.

Et puis, aussi.

Je pleure de bonheur, parfois, lorsque la vague m'emporte, celle de la foule en liesse, celle de la communion de plusieurs milliers de personnes qui chantent en même temps. Je pleure de rire aussi, au détour d'une soirée où le délire et l'absurde prennent les commandes des discussions. Je pleure de joie.

Je pleure, un peu, beaucoup, passionnément, à la folie mais jamais, ô grand jamais, «pas du tout ».


* Directement et honteusement inspiré d'un titre de Philip K. Dick "Flow my tears, The policeman said", lui-même inspiré d'une chanson de John Dowland.

mardi 21 juin 2011

Faites de la musique... pas la guerre !*

Trouvé sur le net, sur un site ultra célèbre You***be, pour ne pas le nommer. Certainement pas la vidéo officielle mais tout de même un clip de toute beauté. Les images se marient bien avec la musique de Massive Attack (en plus "paradise circus" est l'une de mes chansons préférées du dernier album). So enjoy !

* Oui, je sais, elle était facile celle-là. Et par dessus le marché, je n'applique pas ces principes puisque je suis restée chez moi. Euh, et en même temps, je ne sais jouer d'aucun instrument : nous v'la bien !

jeudi 16 juin 2011

Jeudi c'est philo...

... Enfin bon, j'en profite qu'aujourd'hui a eu lieu la première épreuve du bac, c'est à dire la philosophie, pour vous proposer* de plancher sur un sujet de mon crû : "Un demi-mensonge vaut-il une demie-vérité ?". Laissez votre imagination et votre créativité faire le reste. Peu importe le support. Peu importe l'angle d'approche : l'important c'est de participer. Vous avez jusque fin juillet pour  m'envoyer vos textes, images etc,  à l'adresse habituelle : ma.vie.intrepide@gmail.com. Date à laquelle tout sera publié ici. Publié et soumis au vote. 

Alors, saurez-vous me dire si vous serez l'heureux gagnant(e) ?

De mon côté, je ne chôme pas : j'écris beaucoup dans le train, je lance des mots, des notes, des réflexions ; je prends des photos. Et bientôt je ne tarderais pas à les poster au fur et à mesure.



* J'en profite pour solliciter la plume de Sophie-la-cafetière qui, si je ne m'abuse est devenue bloggueuse free-lance.





mardi 7 juin 2011

Martine va à la Pride*

L'ayant déjà évoqué précédemment, je ne suis allée en tout et pour tout à la Gay Pride qu'une demie fois... jusqu'à ce dernier samedi. 
2011 et la 16ème édition de Lille fut  pour moi l'année de ma première « vraie » Marche des Fiertés : un déniaisage en règle donc.
La troupe de 2 s'étant réduit à la portion congrue, c'est-à-dire moi et rien que moi, je vous avouerais que j'ai quand même hésité avant de me lancer. Il faut dire que ce genre de manifestation, militante certes, est également une grande parade festive où on est genre  à  y aller à plusieurs en scandant des slogans ou en chantant énergiquement les derniers tubes électro de Lady Gaga ou Black Eyed Peas. Comme une grande, et je ne suis pas peu fière de moi sur ce coup-là, j'ai fini par me décider en me disant que serait bien dommage de louper une telle occasion.
Sous un soleil de plomb – 28° tout de même, la tenue de combat idéale s'imposait, complétée en cela par mes plus belles lunettes solaires, enfin les seules, et chapeauté d'un borsalino en toile – quand je vous dis qu'ici quand le soleil tape, il ne fait pas semblant ! J'ai failli louper mon bus... et à vrai dire, ce n'aurait pas été plus mal que je le loupe, vu le nombre de discours que j'allais me fader lors je suis remontée à la surface du métro, en place de la République. Ayant toujours peur de louper un truc important, j'avais donc compté large. J'ai donc pu fureter entre les stands et je me suis même acheté un bracelet arc-en-ciel à 2 euros – la seule note de gayeté de ma parfaite panoplie de marcheuse et fière. Il fallait bien que je garde un peu de sous pour les quelques bières qui allaient fatalement accompagner ma soif et le reste de l'après midi.
La parade a donc commencé vers le coup de 14h30 par un grand coup de semonce technoïde provenant du premier char et d'un DJ nous demandant de nous faire entendre à pleine voix. En route pour deux heures de marche sous le cagnard ! J'avais décidé de me taper l'incruste auprès d'une bande de jeunes valenciennois à qui j'avais prêté mon briquet, pour finalement poursuivre mon petit bonhomme de chemin, seule, jusqu'à remonter en début de parade où j'ai rencontré quelques unes de mes connaissances.
De cette Pride, je retiendrais ces instantanés :
- Un free hug à un jeune garçon qui brandissait sa pancarte. J'ai sans doute été la seule à participer au câlin gratuit...
- Les badauds dans l'ensemble souriants, marquant le tempo, pas franchement hostiles. Certains ont même grossi le rang des marcheurs. Je me souviens notamment d'une dame avec une cane qui dansait sur la Battacuda, et en rythme s'il vous plait !
- En parlant de Battucada justement : certainement le meilleur moment, pour ma part. Dès que je suis arrivée derrière eux, je n'ai plus bougé d'un iota, enfin si, au rythme de leur percussions bien entendu. Atabak ça déchire vraiment et pas forcément les tympans. Un peu de pub au passage pour une troupe qui mène la danse depuis quelques années déjà.
- Un slogan : « ne vous tapez pas un trans, mangez plutôt du bio ». Je ne suis pas sûre des termes exacts mais dans l'ensemble ça donnait à peu près ça. Pancarte tenue par une très jolie fille/garçon. On appelle ça le 3ème sexe.
- Une bonne humeur contagieuse.
- Surprise : lendemain j'ai appris que le DJ du premier char n'était autre que Quentin Mosiman*
Malheureusement, aussi son lot de connerie humaine : à combien vous la prenez ? Chère à Audiard dans la description des petits travers : quelques énergumènes venus là pour foutre le bordel, « casser du pédé », selon l'expression consacrée, heureusement vite contenus par l'équipe de sécurité ; et la réaction primaire, pour ne pas dire primate, de 4 jeunes l'air vraiment dégoûtés en voyant un couple de garçons s'embrasser.
Maintenant place aux photos – je vous épargne celle où mon pouce se fige sur l'objectif.







    * J'ai voulu créer ma propre couverture Martine mais je n'ai rien trouvé qui ressemble de près ou de loin à un mouvement de foule, alors je me suis rabattue sur celle-là.    ** Gagnant de la Starac-je-ne-sais-plus-laquelle.

samedi 4 juin 2011

Un avant goût...