vendredi 24 décembre 2010

Gojan Kristnaskon*

Bon, ben c'est bien parce que c'est vous, parce qu'autrement, prendre la pose.... pfff, c'est pas not'truc. On est pas des lapins de podiums, nanmého ! Bon, faut être honnête aussi, si on accepte de vous montrer nos jolies truffes, c'est pour vous souhaiter un Joyeux Noël. Pis comme ça, l'Intrépide nous lâchera les patounes et nous offrira un festin digne d'un lapin de Noël. On en salive à l'avance.... OK, ça se voit pas vraiment sur la photo, mais on est vraiment hyper pressés que le bonhomme en rouge passe par les tuyaux du radiateur pour nous livrer de belles carottes.


JOYEUX NOËL A TOUS !  
(et n'oubliez pas nos carottes : y'a pas que les rennes dans la vie !)

* Non, ce n'est pas une insulte en langage lapinesque, mais c'est "Joyeux Noël" en espéranto.

lundi 13 décembre 2010

Hallelujah

Mais non, je ne vais pas vous faire grâce de mes sacrées vocalises (encore que, à l'approche de Noyel... en fait  non,  si vous écoutez bien les paroles, ça n'a rien à voir avec un chant sacré !) ; faute donc d'entendre une version par ma pomme sur ce blog, et suite à un post de Boubou concernant son sujet sur le "manque d'inspiration" de certains chanteurs, je me suis laissée tenter, moi aussi, par un sujet musical. Avouez, vous êtes comme moi, vous aimez jouer, n'est-ce-pas ? La règle du jeu est simple : parmi plusieurs versions de "Hallelujah", je sollicite à la fois vos oreilles et votre voix et  je vous demande de voter pour votre version préférée.

Voici donc les challengers : 

Commençons donc par l'originale, celle de Leonard Cohen.


Vient ensuite celle par le regretté Jeff Buckley. Sans doute la plus connue de par le monde, et même d'ailleurs.

Version de Loko (Julien Raoux) découvert dans un casting pour la Nouvelle Star.

Tout beau, tout chaud, je viens de découvrir cette version un peu plus folk par Damien Rice



... Et pour la caution féminine, faute d'avoir trouvé d'autres versions, voici miss KD Lang.






Cliquez, écoutez, votez :

mercredi 8 décembre 2010

Complainte de la vie moderne

Un petit exercice de style sur le thème. Une liste, encore une, sur quelques petits tracas quotidiens de nos vies – la mienne, la vôtre. J'aurais pu également écrire une liste sur les raisons qui me freinent dans la fréquentation de ce blog, mais voilà : j'ai retrouvé une ébauche dans mes papiers, et je me suis laissée emporter.


- Consulter les mails en slalomant adroitement entre les spams puis vider régulièrement la corbeille qui s'alourdit jusqu'à crever l'écran.
- Se forcer à sortir, voir du monde, se balader – même en hiver, sur le marché ou dans les vieux quartiers, afin de ne pas tomber dans une no life.
- Avoir un PC dernier cri et oublier le plaisir d'écrire sur du papier. Se dire qu'on reprend là où on a tout laissé, là, maintenant.... et puis laisser la journée filer pour se promettre de s'y remettre sérieusement le lendemain, en sachant qu'on se ment, encore. L'écriture se dérobe.
- Finir le livre qu'on doit rendre à la bibliothèque. Lire dans le bus, le métro, en petit déjeunant et ne plus s'accorder le temps de prendre du temps, justement.
- Avoir tellement le choix dans ses films qu'on ne sait plus quoi choisir, jusqu'à laisser tourner en fond sonore les programmes insipides pré-mâchés, vite digérés.
- Courir après l'autocar, agitant la main afin que le chauffeur vous attende. Dans la plupart des cas il se fait un malin plaisir à partir en trombe, vous laissant sur le trottoir énervée et essoufflée. Et d'autres jours, attendre sous la pluie car le bus est tombé en panne.
- Ne plus parler avec les gens dans les transports en commun, ou si peu, au risque de passer pour une folle. Parfois, vous vous surprenez à regretter votre enfance, dans ce village, où tout le monde se dit bonjour en se croisant dans la rue ou à la boulangerie.
- Guetter une meilleure vie ; en changer et au final, ne pas s'en satisfaire. Comme si on zappait également sa vie, à la recherche de quelque chose qui n'est mieux que dans son esprit.
Et puis...
Et puis, se dire qu'on est différent(s) et si semblable(s) à courir comme ça dans cette multitude.

* Promis, Kmouth, j'ai travaillé au post que tu m'as demandé. Ensuite, à ton tour Boubou. Avec beaucoup, beaucoup de retard. J'en ai honte (soupirs).