vendredi 30 juillet 2010

Compte habilité



41 : c'est l'âge que j'ai depuis le 14 mai. On peut dire que je suis sur la pente descendante !
0 : C'est le nombre de personnes qui partagent ma vie (ni blonde ni chum). On ne compte pas une coloc, cela va de soi. Encore heureux que je n'ai pas mis 3, 6 ou 12 :) sinon ça en ferait du monde pour la Saint Valentin... Et je vous raconte pas d'autres scènes qui me viennent innocemment à l'esprit
2 : c'est le nombre de lapins qui squattent mi casa. Oui, vous avez bien lu : 2. Faudra que je vous raconte comment la famille s'est agrandie.
3 : c'est le nombre de fois où j'ai vraiment aimé.
1 : C'est le nombre de concerts auxquels j'ai assisté... et payé. Je sais, je sais, pour une fana de musique comme moi, c'est trop peu mais je compte bien me rattraper.
7 : c'est le nombre de mes neveux et nièce (oui sans « s », car une seule : on a perdu le mode d'emploi pour la fabrication des filles, il faut croire)
133 : il paraît que c'est mon niveau de Q.I... mais ça reste à vérifier, car parfois je fais de grosses bêtises... quand t'es pas là.
8 : c'est le nombre de boîtes mails dont je dispose... euh, ça fait un peu beaucoup trop, non ?
3, 14, 7 : ce sont mes nombres fétiches. Mais jusqu'à présent je ne les ai pas joué au casino, ni au loto. Vous pouvez toujours essayer si le coeur vous en dit.
4 : c'est le nombre de manifs étudiantes  auxquelles j'ai participé crié montré mon mécontentement en chantant « Devaquet, si tu savais... ».
3 : c'est le nombre de tickets de cinéma que j'ai  dépensé pour voir  le Dracula de Coppola sur grand écran, dont 2 en VF et une en VO (Garyyyyy !!). Titanic le suit de près. Et je  ne compte pas certains films que j'ai vu  en DVD : là je pète tous mes scores. Je vous fais grâce du nombre de films que je possède.
5 : c'est le nombre de mes déménagements volontaires depuis que je suis partie de chez mes parents. Bien sûr, je ne compte pas notre arrivée en France. Tiens il faudrait que je vous parle de mon goût pour le nomadisme un ces quatre - oui si on fait le calcul, ça fait un déménagement tous les deux ans. D'ailleurs je commence à avoir des fourmis dans les pieds.
On peut continuer la liste ad vitam – dans l'ordre ou le désordre, sans préférence aucune,  avec sérieux ou légèreté : c'est vous qui voyez. On peut s'amuser à se définir de cette manière avec des chiffres.
Alors et vous, c'est quoi votre compte habilité ?

mardi 13 juillet 2010

Va y avoir du sport… ou pas !




Je n’ai jamais été une grande sportive - je ne voudrais pas faire mentir ma réputation d’intello de la famille, un peu paresseuse parce que j’étais la reine des dissertations écrites à la dernière minute, soit à la toute fin du dimanche après midi. Pourtant, en y réfléchissant, je me rends compte que, malgré moi sans doute, j’ai pratiqué un certain nombre de sports, pour ne pas dire un nombre certain.
Lorsque nous vivions à Arras, mes parents décidèrent de nous inscrire - enfin nous caser un peu partout afin de nous occuper les mercredis, accessoirement les samedis aussi. Malheureusement, il ne restait plus qu’une seule place dans le club judo ; place qui dévolut à ma sœur aînée – ams, stram, gram ; pic et pic et colegram… mais ce ne fut pas moi qui eut le bour et bour et ratatam. A ce jour, elle possède une ceinture. De quelle couleur : noire, marron, ou bien lilas ? Je n’en sais fichtre rien car j’ai la mémoire qui flanche. Mon autre sœur et moi nous nous retournâmes donc vers un sport un peu moins combatif, en l’occurrence la gymnastique. A nous les barres parallèles, asymétriques, la poutre et le grand écart. A l’heure actuelle, je suis bien incapable de rééditer l’exploit du grand écart, étant devenue aussi souple qu’une planche de bois. Je ne deviendrais donc jamais comme une Echo* assez en forme pour dégommer au moins deux ou trois sbires de Rossum*.
Toujours à Arras, je me souviens parfaitement d’avoir pratiqué assidûment l’athlétisme, lors des cours d’EPS en primaire. J’adorais tout particulièrement la course de haies. Le saut en longueur un peu moins… Il faut dire que j’atterrissais souvent de manière peu orthodoxe dans le sable. Pour faire court, je me cassais plus souvent la figure qu’à mon tour.
Quand nous déménageâmes, mes activités sportives scolaires et extra scolaires continuèrent sur leur belle lancée. Je devins donc successivement gardienne dans l’équipe de handball, volleyeuse malheureuse - je redoutais l’arrivée du ballon qui était aimanté par mon nez, faisant valdinguer mes lunettes. De là sans doute mon surnom de Caliméro – c’est trop inzuste.
Dans le cadre du collège, toujours, j’essayais d’éviter les séances de natation – mal au ventre, mal à la tête, mal partout mais peine perdue - et je ne sais toujours pas nager. Et je déteste toujours ça. Les samedis, je tentais bien que mal de mettre un panier au sein du club de basket ball de mon village.... et je n’y parvins qu’une seule fois.
Sans compter les nombreuses parties de balle au prisonnier. Ne riez pas mais c’est du sport d’esquiver cette balle assassine lancée par des garçons pré-pubères qui ne sentent plus leur force. Puis il y avait aussi les parties de tennis. Nous prenions la tangente pour accéder sur le court : en passant par le bois, nous sautions par-dessus le mur afin de nous affronter dans de mini tournois très tard le soir, en plein été. Et pour finir, il y avait également les longues parties de football dans le champs d’à côté où la seule règle était qu’il n’y avait pas de règles. Cousins, cousines, voisins, voisines : à se demander si ce n’était pas plutôt du rugby !
Mes seules expériences sportives en tant qu’adulte ont été une séance de golf offerte gracieusement par mon premier employeur. Chaque année, les deux magasins se mélangeaient autour d’un bon repas puis sur la piste de danse. Cette année là, nous dûmes nous servir de nos tees avant de nous restaurer bien au chaud. En plein hiver, pensez vous ! Nous étions plus pressés d’en finir que d’écouter les conseils du moniteur. Je ne crois pas avoir le bon swing. Je ne crois pas non plus que je foulerais un green de sitôt.
Pas si mal pour quelqu’un de pas très sportif tout compte fait, non ?
Depuis, je me contente de regarder certains sports sur mon petit écran. Roland Garros ou plus récemment le mundial. Mes seules activités se bornent désormais au lever de télécommande ou au jeté de pantoufle. Pourtant, de temps en temps, je me dis « bon faut que je m’y mette sérieusement ». Yoga, jogging ou karaté, que sais-je encore… mais ça retombe aussitôt comme un soufflé. Et pourtant…
Et pourtant, ce serait bien d’entretenir cette plastique de rêve :p.


* Je viens de terminer de regarder les deux saisons de Dollhouse CQFD