mardi 21 septembre 2010

Du grand n'importe quoi !

Je vous préviens : ce billet est garanti 100 % à teneur futile, voire complètement inepte et assumé.
Pour tout vous dire, j'ai fait plus que me balader ces derniers jours. Je voulais profiter des derniers rayons de soleil. Du coup, j'ai voulu vous faire partager mes vagabondages super passionnants.
Vendredi, je suis donc allée me promener dans une grande surface que je ne nommerais pas mais qui commence par C et finit par four. 
Non, ce n'est pas du remplissage mais juste le relevé d'une anecdote qui m'a quand même un peu amusé, il faut bien l'avouer.
Errant dans les rayons à la recherche d'un pommeau de douche (oui parce que j'ai en effet de nouveau l'eau chaude, pour ceux qui suivent mes péripéties sur Facebook). Je ne sais pas pourquoi, mais je me suis retrouvée du côté des cafetières – et non, ce n'est pas une allusion à toi, Pop's
En réalité l'histoire est bien plus triviale que cela. 
Voilà donc que se dirigent vers moi trois vendeurs. On m'a fait gentiment remarquer hier que d'habitude, c'est assez difficile d'en harponner un, alors trois d'un coup : c'est Byzance... Tout sourires, ils s'approchent. 
Deux solutions s'offrent à moi : soit, ils sont à la recherche du client lambda suite à un concours de celui-qui-renseigne-le-moins-dans-la-journée-à-la-fin-si-tu-perds-c'est-toi-qui-paie-le-verre ; soit ils n'ont pas vu de femme(s) dans ce rayon depuis... allez, au moins 10 minutes (auquel cas je souris intérieurement  "cause toujours, mon coco "). Tout aurait pu se passer sans anicroche si ce n'est que l'un des vendeurs poussait un transpal. Et un transpal plus trois hommes qui s'engouffrent en même temps. Bref, vols planés de 3 ou 4 cafetières posées délicatement en exposition avec bris à la clé (attention, pas les petites cafetières pour budget d'étudiants fauchés). Et moi de rétorquer : "Ah, je savais pas que je faisais cet effet là".
Sinon, je crois que je vous déjà raconté mon amour pour l'un des plus vieux bars de Lille  ? Non ?  Oui ? Pour ceux qui prennent le train en route, il s'agit de  l'Illustration. J'avais une mission de la plus haute importance puisqu'il s'agissait de livrer le dernier, mais non le moindre, des ingrédients du cocktail que j'apprécie le plus là bas : le Baiser*.
Et bien, figurez-vous que sur trois jours de temps, j'y suis allée trois fois. Bon, pour certains ce n'est pas un exploit, mais pour un ours ascendant cacochyme** tel que moi, c'en est un. Il faut dire qu'en ce moment, j'ai envie de voir du monde. Du coup, après que le patron m'ait claqué la bise à la vieille habituée que je deviens, j'ai posé mes petites affaires pour continuer de lire mon bouquin. C'est l'un des avantages de ce café : vous pouvez y venir seul(e) sans que l'on vous regarde d'un air suspicieux ou goguenard. Et hier, en compagnie d'une amie, j'ai enfin pu goûter l'une des spécialités de bières de ce bar très pittoresque, au charme fou : la cuvée des Jonquilles.
Voilà, ceci est mon grand n'importe quoi du week-end.
A cela s'ajoute une rentrée tardive chez moi où mes lapins m'attendaient en tapant du pied en roupillant  comme d'habitude puisqu'à partir d'une certaine heure le dimanche, la ligne 50 est comme qui dirait aussi régulière qu'un bon mot dans la bouche d'un évêque anglican.
Rassurez-vous, je reviendrais avec un vrai billet avec des morceaux de bêtises réflexions dedans***. Je vous donne même le choix du suivant (des posts plus ou moins rédigés, parfois moins que plus d'ailleurs) :



  • Nous avons donc l'arrivée de la deuxième lapine in mi casa.



  • La bosse des maths. Le titre est énigmatique ? Allez, lancez vous si vous voulez satisfaire votre curiosité.



  • Le SAV des amis. Vous connaissez ? Non ? Et bien laissez-moi vous en parler. 
     
    * Je précise, sinon on va croire que je fais de avances à chaque fois que je vais dans ce bar.
    ** Ça fait un moment que je voulais placer ce mot : voilà qui est chose faite !
         *** Après la démocratie particpative de Ségo-Pure Laine Royale, place au blogging participatif.

lundi 13 septembre 2010

Rentrée des classes - Game Over


Durant 4 mois au minimum, une librairie ressemble à une ruche... enfin, surtout les rayons scolaires, livres de poche et papeterie. Nos amis les collègues DVD/musique regardent passer le TGV tandis qu'ils répondent mollement aux questions des rares clients en magasin. Il faut savoir qu'une rentrée se prépare dès début mai. Pour ma part, je commençais à recevoir les commandes un peu avant car il fallait livrer les écoles avant la fin de l'année scolaire. Tout un chacun doit donc s'organiser un maximum pour que la ruée se passe au mieux. Oui mais tout n'est toujours pas si simple au royaume de Libraire-Land. C'est sans compter les rouages dans la machine, l'huile qui est bonne à jeter, les couacs dignes d'une fanfare désynchronisée... et les nombreuses crises de nerf.
Commençons par les fameuses listes, celles que tout libraire digne de ce nom se doit d'obtenir afin de préparer les quantités qui vont s'empiler sur les tables. Ne croyez pas que la liste est synonyme de sésame : il faut en effet se renseigner sur le nombre de classes qui vont utiliser tel ou tel manuel, vérifier si le code barre est correct et, à ce jeu, on peut avoir des surprises désagréables, vérifier également si l'édition demandée est toujours disponible auprès du fournisseur. On a souvent le cas d'un livre épuisé : c'est alors la croix et la bannière pour prévenir le professeur qui parfois, il faut l'admettre, fait sa tête de mule, pire que moi. On a beau leur dire : "la nouvelle édition est parue, celle que vous demandez n'existe plus" : ils s'en foutent comme de l'an 40 , comme de la prise d'Alésia par Jules César devant un Vercingétorix furibond. J'exagère peut-être mais j'ai déjà vu le cas de certains qui restent campés dans leur position et veulent garder à tout prix leur manuels tout miteux,  en aucun pas par nostalgie. On se demande jusqu'au se niche la radinerie ? Je pourrais vous en citer des profs qui demandent un bon de livraison pour un livre à 2 euros ou mieux, une gomme à 30 centimes. Mais non, je ne vais pas faire ma mauvaise langue...

Et encore, ça c'est quand on les obtient ces fabuleuses listes. Imaginez les ruses de sioux qu'il faut avoir pour obtenir les personnes en question : il y a toujours un assistant de l'assistant de, la secrétaire qui n'est plus la même du jour au lendemain, un temps d'attente téléphonique indéfiniment long puis plouf, plus de communication car toutes les lignes sont occupées  : bref que du bonheur, de la joie et de la bonne humeur, comme dans "la petite maison dans la prairie".


Mais il est vrai que la plupart des lycées et collèges jouent le jeu. L'intérêt de coopérer est tout de même que tous les élèves aient leur matériels et leurs manuels le jour de la rentrée proprement dite. Quelques collectivités ont même l'obligeance d'envoyer les listes sans tarder et sans qu'on ait eu besoin de les demander. 

C'est un fait : le temps joue contre le libraire en cette période cruciale. 

Certains éditeurs obscurs, du genre installés à Trifouillis-les-Oies, ferment pour les congés d'été. Le but de l'opération est de lancer les commandes afin qu'elles soient traitées et livrées une semaine au moins avant le jour fatidique. Le leitmotiv est : de la place, il faut faire de la place. 
Et que dire des conditions de travail !
Imaginez un quai de déchargement vide la plupart du temps qui, d'un coup se trouve inondé de palettes complètes, à perte de lunettes vue de myope. Parce que c'est lourd des bouquins, mine de rien. Surtout quand il n'y a qu'un seul transpal et que les diables, ces chariots si pratiques sont, ou cassés – comme ces caddies de supermarchés qui virent toujours à gauche en bien pire, ou  alors ils sont déjà pris d'assaut.
En tant que responsable des collectivités, je passais le plus clair de mon temps sur ce fameux quai, si possible les portes coulissantes grandes ouvertes, en plein été, pour à la fois profiter du soleil (quand il y en avait) et éviter d'allumer la minuterie tous les quart d'heures. C'était quand même plus sympa : je ne bronzais pas, je profitais de la clarté et parfois on me regardait comme un singe derrière sa cage, en se demandant si oui on non on devait me lancer des cacahuètes. Je passais le plus clair de mon temps à contrôler les quantités et vérifier l'état de la commande. Parfois je repartais dans mon bureau prendre une aspirine avant d'engueuler copieusement houspiller tel ou tel fournisseur qui n'avait toujours pas honoré ma demande et le temps, ça va vite, ma bonne dame ! 

Après la rentrée, j'étais tout le temps écartelée  entre le quai où il fallait continuer à contrôler, et les appels des clients qui n'arrêtaient pas - début de l'hystérie donc. Un coup de cutter est si vite arrivé sur la couverture d'un ouvrage (se reporter ici). Le livreur se plante de jour, voire d'adresse, laisse des cartons sur son quai à lui : tous les combinaisons possibles et inimaginables.
Avant d'accepter ce poste, j'étais du genre fille assez frêle. En 6 ans, je n'a pas eu besoin de fréquenter les salles de sport : essayez de porter des cartons de livres de 25 kilos tous les jours à raison de x fois, et vous comprendrez ! Sans compter les kilomètres de courses à travers les couloirs : Dieu, que je regrette de ne jamais avoir pratiqué les rollers !
J'aurais encore des choses à dire sur l'hystérie collective d'une rentrée scolaire en librairie, mais j'espère qu'au moins vous aurez une certaine idée de ce que ça peut représenter.






vendredi 10 septembre 2010

Les semelles au vent*

Au siècle dernier, celui d'avant, j'aurais été un de ces va-nu-pieds traînant de ruelles en rues malfamées de Montmartre ou d'ailleurs ; refoulé d'une guinguette à l'autre car ivre mort, les rêves pourtant plein d'espoir et enfiévrés par l'alcool. L'absinthe aurait chanté dans mon verre à l'instant où le sucre se dissout dans la cuillère. Pour quelques sous,  j'aurais tapé des pieds, comme tous ces poivrots, pour que cette fille mal fagotée et trop fardée pousse la goualante sur les planches de ce petit cabaret. Puis je me serais frayé un passage parmi la foule, avant d'atteindre  les Enfants du Paradis, le temps que l'expo universelle ouvre ses portes, surmontée de cette étrange tour de métal.
Je m'en serais allé moi aussi les poches trouées, les semelles au vent et sifflotant un air comme un vrai titi parisien ; un vrai de vrai, gouailleur, casquette vissée sur la tête, écharpe crasseuse nouée autour de mon cou. Je n'aurais pas eu assez de talent pour déclamer ma prose mais j'aurais écouté les mots de Verlaine et de Rimbaud, ces amants maudits, ces amants non-dits. Ou encore Baudelaire m'invitant au voyage en attendant que vienne l'heure du serpent qui danse.
Peut être que j'aurais repris mes carnets de croquis, tentant de percer les mystères de l'être humain par un trait de fusain. Tous ces visages, ces mélancolies, toutes ces histoires. Au pied de Notre Dame. Sur les bords des quais de Seine. Chapardant ici ou là.
Mais la modernité est passée par là. Je ne serais jamais un de ces bohèmes, un de ces traînes savates. Je ne suis qu'un intrépide voyageuse qui remonte les siècles et m'octroie, le temps d'une soirée, un voyage virtuel, un retour vers le passé, une fantaisie sur la route qui me mène au Sacré-Coeur.

* Petite fantaisie. Petit arrêt où tou(t)s s'entrecroisent au delà de la vérité historique.

lundi 6 septembre 2010

Je brade, vous bradez, ils bradent... en mots




Enfin presque, car avant tout il y a tout de même quelques précautions d'usage :
Ne jamais attendre d'arriver aux abords de la braderie pour retirer de l'argent aux distributeurs automatiques car c'est niet, mission impossible ou presque. Au pire des cas, vous auriez une mine déconfite en constatant que les réserves sont à secs. Et vient alors la galère de trouver un distributeur pas encore pillé et où la file d'attente n'atteint pas le trottoir d'en face. A éviter donc.
En parlant d'argent liquide : ne prendre que l'essentiel. De l'argent, évidemment, une carte d'identité – on ne sait jamais, et la carte des transports en commun. Pour ma part, j'ai mis mon sac besace en bandoulière en y fourrant un carnet de notes, mon portefeuille plus allégé qu'une barquette de 0 %, un appareil photo numérique afin de prendre les magnifiques clichés sur le post ci-après, mal cadrés et à contre jour, mon paquet de cigarettes – rituel de sortie de bar oblige, et des lunettes de soleil parce qu'honnêtement, pour une fois il était de la partie le vieux briscard. Non mais, comment ça, il fait toujours moche dans le Nord ? 
La tenue adéquate : de bonnes baskets qui ont déjà vu des centaines de kilomètres et dans lesquelles on est à l'aise parce que faut pas vous leurrer, vous allez en bouffer du bitume et des pavés.
Voilà, vous êtes parées pour affronter deux jours de braderie.



Itinéraire d'une intrépide bradeuse
Je n'avais aucune idée préconçue quant à l'itinéraire que j'allais prendre. Je me suis juste fiée à mon instinct.
Je suis passée un peu partout, me faufilant, ou piétinant comme tout un chacun parce que trop de monde en même temps. Du boulevard Victor Hugo, en passant par Jean Baptiste Lebas – la brocante pure et dure, faire un « tour de manège » gratuit porte de Paris, vers Rihour - on en voit du monde. Un peu moins ce dimanche mais il faut dire aussi que j'avais changé mon itinéraire : Gambetta, place aux marchands « industriels » où les étals sont parfaitement alignés et les produits déclinés en plusieurs exemplaires ; place de la République et boulevard de la liberté où j'ai enfin trouvé mon bonheur puis direction vers le vieux Lille. La fatigue a eu raison de ma volonté de terminer par le quai de Wault, le clou du spectacle.
Et tout ça pour arriver là car, c'est bien connu, un bon bradeux est aussi un amateur de bière(s) et je n'ai pas failli à la tradition :


Mes impressions
  
Je n'ai assisté à la braderie qu'en tout et pour tout deux fois et demi (le demi parce que un bref passage en famille en fin d'après midi lorsque tout le monde plie bagage – ça compte pour du beurre). J'ai de bonnes impressions, et de moins bonnes.
La plupart des gens parlent volontiers avec vous lorsque vous attrapez des phrases au vols ou que vous surprenez des sourires entendus. Certains par contre vous jettent un regard semblant dire « mais sur quel spécimen je suis tombé(e) ». J'en ai eu mon compte.
Et quelques instantanés : une discussion avec un charmant vieux monsieur au look très antiquaire habitant le quartier de Notting Hill – conversation en VO non sous titrée of course ! Des éclats de rire avec certains bradeurs face à des situations cocasses. De la musique dont une fanfare itinérante reprenant « comme d'habitude » puis « Dirty old town ». De l'allemand, du flamand, de l'anglais : en veux tu en voilà. Des sentiments de gratitude lorsque vous indiquez le métro le plus proche ou quand vous prenez carrément les choses en mains parce que les personnes semblent paumées. Un simple « suivez moi, je prends la même ligne » et une attente en haut des escaliers afin de vérifier si on a été bien suivie. Des rames qui passent toutes les minutes : un exploit pour un samedi ! Les lignes de bus, par contre, c'est autre chose : du retard, de l'attente, rien de signalé sur les panneaux d'information : c'est ce qu'on appelle une organisation « transpolesque » en demie teinte.
Mais globalement, j'ai apprécié mes deux jours. Je n'attendais rien de particulier, hormis beaucoup de marche, de la foule et des anecdotes.
Et par dessus le marché, j'ai recroisé une amie que je n'avais pas vue depuis un an.


Je brade, vous bradez, ils bradent... en images

Début de braderie du côté de Victor Hugo

Circulez : y a plus grand chose à voir

Emportée par la foule..
La chine du côté de Jean-Baptiste Lebas


Nous aussi on a notre "police montée" (j'espère qu'ils ont prévu des gros sacs!)


Wazemmes après la débâcle


Boulevard de la Liberté : y entrer c'est facile, en sortir est un chemin de point de croix

Au concours du plus gros tas de moules (et vous avez de la chance, vous n'avez pas eu droit à l'odeur)

Un peu de musique pour patienter

Place du Général de Gaulle avant la halte bière

On prend la pose pour l'Intrépide (et on fait de la pub pour le stand)

Place de la République pendant la "tempête"
Victor Hugo : c'est parti mon kiki !


J'ai failli me laisser tenter ici par des comics

vendredi 3 septembre 2010

Le calme avant la tempête...


ou devrais-je dire avant la marée humaine qui va débouler fouler piétiner les rues du centre ville, et ailleurs, à partir de demain 14 heures. Enfin, ça c'est pour la version officielle car en vérité on a déjà commencé à brader ici et là, surtout du côté des brocanteurs.

Demain donc, je prendrais certainement un bain de foule, à défaut de prendre une vraie douche car, depuis 15 jours, mon chauffe eau est en panne et je vais finir par rêver très fort d'un barbotage en règle. Je ne chinerais ni ne braderais quoi que ce soit mais moi aussi je vais arpenter le vieux Lille et sans doute les abords du quai de Wault afin de
"chiper" quelques photos.

Voilà ce à quoi ressemble la plus grande braderie d'Europe à l'avant veille du lancement. Et quoi de plus représentatif que les traditionnels panneaux interdisant toute installation afin de faciliter le passage de nos amis les pompiers et représentants de l'ordre sur les grands axes (beaucoup de bruit, des moules avariées, de la bière pas fraîche, la foule qui se presse : bref, beaucoup de malaises et d'évanouissements à l'horizon) ?
Place aux photos maintenant :







Place de la République, où pour une fois il faisait un soleil magnifique. Accessoirement le point de départ de tou(te)s les manifs "mouvements de liesse divers  et variés".




Au carrefour de Gambetta et rue Solférino (mon ancien quartier général). Si vous voulez manger asiatique, c'est l'endroit rêvé !


mercredi 1 septembre 2010

Enterre moi si tu peux*

Dans mes pérégrinations bloguesques, je suis tombée sur ce site. L'idée en soi n'est pas idiote : faire le deuil de son blog, laissé à l'abandon comme une mauvaise herbe qu'on a oublié d'arracher (j'ai failli dire napalmer - voir billet ci-dessous mais mon obsession pour les répliques de cinéma, dont Apocalypse Now va tourner au syndrome de serial writer : y a t'il un psy dans la salle ?). Un enterrement en grandes pompes funèbres avec l'emplacement des allées, les numéros de caveaux,  à l'image du Père Lachaise par exemple. Le seul problème, c'est que ce site qui a pour but de recenser les blogs à l'abandon semble lui même... à l'abandon !

Si vous aussi, vous êtes tombé(e)s sur des sites surprenants, drôles ou complètement bizarres, allez y, linkez-moi** dans vos commentaires.

* Ceci est bien entendu un détournement éhonté de titre d'un film de Steven Spielberg. Alors, on sèche ?
** De feu le groupe Linkup. Qui s'en souvent encore ? Ah si, flûte : moi.