dimanche 21 février 2010

Des choses que je ne sais pas faire...

Après avoir tenté vainement un millier de fois, et malgré les conseils et/ou instructions de mes proches, il y a deux trois choses que je ne saurais jamais faire. Et avec le temps, j'ai jeté l'éponge, faute de motivation réelle, ou encore parce que mes limites sont atteintes. Voici donc en vrac ces broutilles, qui à la réflexion, ne m'empêchent aucunement de dormir^^.

  1. Malgré les innombrables essais, je n'ai jamais réussi à faire convenablement une bulle de chewing gum – tout au plus un léger frémissement mais paf, ça se dégonfle aussitôt. C'est d'ailleurs en constatant la virtuosité de mes neveux dans ce "sport" national que j'ai eu l'idée de ce billet. Tout y est passé et surtout les malabars qui gonflent bien les joues quand on les mastique d'un seul tenant. C'est un fait : je n'y arrive pas à la produire, cette satanée bulle de chewing gum.

  2. Accessoirement, je ne sais pas non plus exhaler des ronds de fumée parfaits lorsqu'il m'arrive d'allumer une cigarette. En même temps, je fume très peu.

  3. Je n'ai jamais appris à conduire. Je n'ai donc pas mon permis. Les rares fois où j'ai tenu un volant entre les mains, j'ai bien cru que la voiture allait finir dans le fossé. Oui, vous savez, lorsque le conducteur vous demande de maintenir la ligne droite tandis qu'il farfouille dans son sac, la boîte à gants ou que sais-je encore ? En habitant dans une grande métropole, le problème du transport se pose moins. Lille est bien desservie et je me déplace aisément du Nord au Sud ou d'Est en Ouest. Je ne sais pas combien de kilomètres j'ai dû parcourir que ce soit en train, en métro, en tram ou en bus, depuis que je suis étudiante.

  4. Je ne sais toujours pas nager malgré ma bonne volonté. Il faut dire aussi que manquer de se noyer dans une piscine, à 17 ans, tandis que le maître nageur a le dos tourné parce que plus préoccupé à draguer les touristes, a de quoi vacciner les plus motivé(e)s. Le pire c'est que je connais les mouvements et que j'arrive à nager sur quelques mètres. Curieusement, me retrouver dans l'océan – enfin au bord, faut pas rêver non plus, ne me fait pas peur. Allez comprendre.

Voilà les trois/quatre petites choses, finalement, que je suis infoutue de faire ; ou de faire à bien. Et vous ? Il va sans dire qu'en contrepartie, il y a bien également deux trois petites choses que je sais faire très bien....

samedi 13 février 2010

Semaine chargée

Oui, je sais, en ce moment je suis dans les comptes d'apothicaires, mais comme ma semaine écoulée a été particulièrement chargée, rien de mieux que des chiffres, encore quelques chiffres, pour résumer celle-ci.

4, c'est le nombre de jours d'atelier pompeusement intitulé "formation SRT – Stratégie de Recherche de Travail" où je n'ai pas appris grand chose mais, que voulez-vous, il faut bien me caser quelque part et se donner bonne conscience. Toutefois, j'ai confirmé mon aptitude à prendre des initiatives, et non des moindres (je me dis toujours qu'il faut bien que quelqu'un commence), ainsi que mon goût pour la comédie. On m'a même conseillé de monter sur les planches, pas de faire mon one woman show non plus, mais de participer à un atelier théâtre. Pourquoi pas ? L'idée me séduit je l'avoue. Pour une ancienne timide, je me trouve parfois très téméraire en société !

7h00, c'est l'heure à laquelle je me suis levée ces 4 jours durant. Certes, j'en connais d'autres qui sont debout bien plus tôt, mais j'avais perdu l'habitude ; plus encore quand je me couche tard. Le corps a ses habitudes que la raison ne connaît pas.. ou, d'un autre côté, 6, c'est le nombre d'heures que j'ai vraisemblablement dormi chaque nuit.

45, c'est le nombre de minutes que j'ai attendu jeudi midi suite aux intempéries. Une fois de plus, lorsque les conditions climatiques se mettent de la partie, Transpole semble complètement désorganisé : bus qui ne passe plus ou qui passe mal... quand ça passe. J'ai par contre découvert que je pouvais prendre une autre ligne qui s'arrête non loin de chez moi. Et 2, c'est le nombre de fois où j'ai été contrôlée en 2 jours. Pas de panique, les usagers : Transpole ne vous informe pas de la situation mais veille bien à vérifier que vous êtes en règle. 2X6 blousons verts qui sont plus bien plus préoccupés par votre ticket que par vous aider en ces jours de neige (dans un grand pull qui me protège, n'est-ce pas Elsa ?).

3 Giga, c'est la mémoire dont dispose à présent mon vieux PC Nestor II afin de surfer, graver, papoter (enfin pas beaucoup ces dernières semaines, je le reconnais). Parce que la Vista, c'est bien connu, c'est gourmand et ça rame, ça rame... et mes bras sont fatigués de ramer.

1, c'est la première nuit que les deux lascars dorment en liberté. Libres H24 désormais. Un test qui s'est révélé concluant... hormis une grosse demie heure où l'on entend distinctement leur petites pattes courir joyeusement sur le parquet. D'ailleurs, ces deux messieurs m'attendaient sagement devant le pas de ma chambre au petit matin... enfin je pense surtout qu'ils attendaient leur petit déjeuner.

1,2,3,4... ou 10, je ne compte plus. C'est le nombre de billets que j'ai griffonné au brouillon, à développer, à mettre au propre, à revoir... ou pas. Appelez-moi Procrastination, mon second prénom.

Voilà, le compte est bon. Si d'aventure, tu désires de plus amples détails sur ma "formation", Boubou, je rédigerais un billet spécialement à ton attention. Sur ce, je vous délaisse, encore, afin de profiter un peu de mes neveux (comprendre délirer, faire l'andouille) car dès demain l'Intrépide est dans le train. Ah, dernière chose : bonne nouvelle durant cette semaine quelque peu chargée : mes "charmants" voisins déménagent, c'est officiel. Et puis j'ai succombé vendredi en m'offrant le nouveau Massive Attack, les yeux fermés, les oreilles grandes ouvertes. Pour info, j'ai acheté le CD en pochette bleu que voici... Enfin presque, car je n'ai pas réussi à télécharger la pochette en question. Tant pis !

samedi 6 février 2010

4 kilos

C'est la réponse que je donnais à toutes les personnes que j'ai croisé ce matin et qui m'ont demandé ce qui se cachait dans ma boîte. 4 kilos de lapins poilus, pas rassurés ni à l'aise. On le serait à moins – coincés dans une cage de transport à chat, bringueballés en bus, puis en métro, jusqu'au vétérinaire pour la visite de contrôle. Tout s'est bien passé. Personne n'a été blessé, ni eux ni moi. Un peu d'appréhension, eux et moi, mais soulagée de savoir que tout roulait. Un bisou et un câlin. Un peu de mauvaise tête de la part de Charlie qui n'a pas vraiment apprécié de se retrouver les 4 fers en l'air tandis que le vétérinaire lui retirait les fils. Un rapprochement certain de Enzo qui s'est réfugié dans mes bras après cette délicate intervention – que voulez-vous, c'est un ado rebelle...

Pour ceux qui hésitent encore face à la castration, je peux vous l'affirmer que le changement est radical. Ils restent fous fous – c'est amusant de les voir piquer des sprints entre la chambre et le canapé... ou faire des bons de cabri comme s'ils avaient mis les griffes dans la prise mais, une chose est sûre, ils ne sont plus travaillés par le caprice de leur hormones – le jeu du "c'est moi qui pisse le plus loin".

C'est fou comme les gens viennent spontanément vous parler lorsque vous avez une cage de transport. Y a pas à dire, ils sont canons mes lapinous. C'est fou aussi que, mine de rien, ça pèse quand même ces deux bestiaux...

jeudi 4 février 2010

Addition sucrée salée

Cassée trois assiettes d'un coup, dont derniers vestiges de service. Failli les recevoir sur la tête en ouvrant le placard – moins marrant. Ma faute aussi d'avoir posé des grandes assiettes sur des petites non ?

Pas entendu l'explosion hier à Lille (paraît qu'elle a résonné à 60 km à la ronde : ah bon, dois être sourde alors !). Toute surprise de voir qu'on en parlait dans édition spéciale de ce midi. Souri à la thèse du débarquement des petits bonshommes verts, jaunes ou gris. Appeler Mulder et Scully.

Fait tout tomber aujourd'hui. Café, brosse à dent dans lavabo, emplie de dentifrice bien évidemment. Bouchon distributeur resté entre les mains, reste rebondi sur moquette tandis que savon éclaboussé sur cheveux. Y a des jours où rien ne va. Tout file entre les doigts. Décidément, suis bien la fille cachée de Pierre Richard. Pas peu fière finalement.

Renversé le lait pendant préparation pâte à crêpe. Brûlé les doigts pendant la cuisson. Les crêpes faisaient la gueule – pas moyen de les retourner correctement, du coup moi aussi faire la gueule : j'avais plus trop faim au moment de passer à table.

Cassé beau vase en début de soirée. Dégoûtée même si reçoit pas souvent des fleurs. Préfère une bouteille de vin. Fait attention à ramasser bris de verres pour pas que lapins se chopent les pattes dedans.

En parlant des lapins, parcours du combattant tous les soirs car messieurs trop ravis de grimper partout, surtout derrière la télé pour y farfouiller, ronger les fils qui traînent. Du coup, à surveiller : câble de la box entamé.

Journée officiellement terminée. Ouf. Pas de nouvelle mini catastrophe en vue. Enfin, faut pas dire vite non plus.

Fatiguée, mal de crâne, pas faire de phrases avec sujet verbe complément d'objet direct. Désolée. Demain reprendre bonnes habitudes. Demain être autre jour, comme dirait Scarlett...