samedi 31 janvier 2009

Parfum de femme

Ce soir, j'ai pété une bouteille de parfum juste avant de monter dans la rame de métro. J'avais l'air d'une cocotte ambulante (et pas qu'un peu) durant tout le trajet (soit métro + bus). L'art et la manière de se faire remarquer (euh sentir en l'occurence). J'ai encore l'odeur sur ma main. Sympa.

Ma presque soirée Tévé

Wolfe lake sur NRJ12, rien que le titre on se doute que ça va pas parler d'amouuuuur... ni de lapins. Le lac aux loups in french, c'est vrai que ça le fait moins.

Le pitch, comme dirait Thierry A. (ze man in black de canal plouche) en quelques lignes : ça se passe donc à Wolf Lake. Richie Valens (alias Lou Diamond Phillips) a rescussité depuis la "Bamba" (que se "necessita una porqua de gracia") et, comme il faut bien vivre et qu'il en a marre de chanter toujours la même rengaine, il est devenu flic – mais pas n'importe lequel, hyper médaillé, travaillant seul... un héros quoi. Il est à la recherche de sa fiancée Mia Kirshner, échappée de L Word et (re)devenue hétéro pour le coup. On peut même dire qu'elle a sacrément chaud aux fesses (pour ceux qui l'ont vu, se reporter aux scènes d'hallucinations). La ville a l'air très tranquille, habitée par des américains moyens... sauf qu'un bon nombre de ses habitants a tendance à se transformer en loup dès la nuit venue et à croquer l'étranger de passage ce qui, vous en conviendrez, est fort fâcheux... surtout pour l'office de tourisme. Malgré les apparences, la série se laisse suivre (à raison de trois épisodes par soir) et comme la première saison (et dernière faute d'audimat aux USA) ne dure que 9 épisodes, mes 15 prochains jours seront consacrés à le mystère des loups du lac.

Entre deux zapping et surf sur internet, s'est ensuivie (toujours sur la même chaîne) une daubasse sans nom intitulé "vampire's world" (drôle de traduction.... française, puisque le titre originel de ce téléfilm est "creed" - croyance). En fait de monde de vampire, il n'y en a que 4000 dans le monde face à plus de 6 milliards de terriens. Adrian Paul (recyclé moustachu depuis Highlander), y joue le rôle d'un agent du FBI (et vampire) obligé de faire équipe avec un autre agent, un black qui n'aime pas trop les vampires vu que son ancien co-équipier a servi de casse croûte à l'un deux. Contraints et forcés, nos deux zhéros doivent arrêter un méchant (très très méchant) qui a décidé de propager la maladie vampiresque parmi la population (enfin je crois). Malgré ma passion pour les histoires de vampires (bon je suis grillée pour trouver quelqu'un maintenant ouarf) j'ai trouvé ça tellement nul (effets spéciaux à la con, ralentis-on-ne-sait-pas-pourquoi-mais-toujours-au-plus-mauvais-moment) que j'ai préféré zapper sur la 12 millionième rediffusion de "sex and the city". J'ai quand même visionné (?) la fin de ce "merveilleux" téléfilm pour connaître la fin palpitante où la zhéroïne (vampire elle aussi) se pâme entre les bras du seul non- vampire de l'histoire (le black, faut m'suivre). J'ai terminé ma soirée en regardant avec grand intérêt un court métrage ayant Jane Birkin dans un rôle de mère muette et je râle de voir que de très bonnes choses passent très (trop) tard (et oui, y a en qui bossent le samedi).

Passionnante soirée, n'est-il pas ?

vendredi 30 janvier 2009

Le Libraire c'est Chic*

Pour satisfaire la curiosité de Mademoiselle Marine, ici présente (qui a relevé haut la main le difficile exploit de nous faire venir à Aix en 10 points alors que cela ne fait que quelques mois qu'elle y réside) ; donc pour satisfaire la curiosité de cette jeune personne, je vais parler assez brièvement du "Mais comment qu'on fait pour devenir libraire alors qu'au départ on a étudié l'histoire ?".

Bonne question mon cher Watson euh, ma chère Aixoise. Je vais donc faire un flashback sur mon parcours du combattant.

Le point essentiel étant de dire que ben, euh, on est au chômage depuis un bout de temps (histoire médiévale c'est bien mais ça paie pô) ; qu'on a pété un câble en maîtrise, tellement qu'on en a marre et qu'on se dit "C'est quand que je travaille et que je gagne des pépettes pour pouvoir moi aussi m'équiper chez I**a ? » au lieu de les continuer ces fameuses études ; que malgré notre envie de devenir guide touristique (j'ai un gros classeur pour en témoigner), on se rend compte que, ben ça paie pas non plus des masses et que c'est précaire (vacation quand tu nous tiens). On se retrouve donc fraîchement émoulue nantie d'un diplôme... qui sert pas à grand chose puisqu'on vous répond invariablement "votre profil est intéressant mais vous n'avez aucune expérience"... oui mais comment avoir de l'expérience si personne ne vous donne cette chance ? Je pense qu'on est nombreuses et nombreux à avoir entendu(e)s ce refrain. Bref comme dirait Pépin (y a pas : il reste toujours des trucs d'histoire :p ), après un passage d'un an à la DDE (Division Départementale de l'Equipement), je me retrouve toujours dotée de "pas assez d'expérience" mais toutefois je peux (peut-être plus maintenant) remplir les dossiers de RU (non pas Restau Universitaire mais Renseignements d'Urbanisme). Pour faire court (en vrai j'ai galèré quelques temps encore), c'est à ce moment qu'entre en scène (tada) un organisme dont le but est d'aider les jeunes diplômé(e)s à s'insérer dans le tissu économique de la région... dixit la brochure et le coup de fil du conseiller. Réunions d'information à l'ANPE, beaucoup de blablas, de déplacements et finalement j'accepte de participer à ce genre de "qui veut gagner un job... sans les millions de pesetas ?".

Pendant un mois, nous "apprenons" (sic) à valoriser le (maigre) CV dont nous disposons ; nous simulons des entretiens employeur/futur employé devant un parterre attentif ou baîllant aux corneilles ; nous surfons sur Internet pour cibler les entreprises... etc, etc. Le but du jeu est de décrocher un stage de 5 mois en entreprise payé par l'Etat. Sur les quatre entreprises que j'avais ciblé, les 4 avaient retenues ma candidature (oui ma minute de gloire, sifflement faussement modeste) soit deux librairies, une société d'archives et la dernière.... j'sais plus (vous savez : l'âge !). Hésitatione, hésitatione : quel dilemme ! Je me suis décidée sur une des deux librairies. Et je n'ai jamais regretté mon choix car j'y ai tout appris : passer les commandes de rentrée, accueillir les représentants, ranger les rayons (la première semaine on range... on range et à la fin de la semaine on a un de ces mal de dos de chien d'sa race), conseiller les clients, faire les mises en avant sur les tables ou dans les rayons (le facing). J'ai donc appris sur le tas puisque je n'avais aucune formation initiale (il existe en effet un DUT métiers du livre).

En joignant cette librairie, j'ai non seulement appris un métier mais j'ai intégré une famille chaleureuse où, comme dans toute famille, chaque journée était émaillée de crises de fou rire, de dispute(e), de bonne humeur et de bouderie(s). Je n'y ai que de bons souvenirs.

Voili voilà Mamzelle Marine : satisfaite ? :) (Rho la la, la pub monstrueuse que j'te fais !)

* (j'aurais pu piquer l'idée "sa vie son oeuvre" aaaaaaaaah mais comme je suis dans la chanson en ce moment, alors en choeur "libraire c'est chic")

mardi 27 janvier 2009

10 bonnes raisons de venir à Lille

1) Il n'y a pas que Bergues dans le Nord (ça se saurait). Et tout le monde ne parle pas ch'ti, ni ne mange du maroilles au petit déjeuner (quelle idée ?!) ni ne met de la chicorée dans le café

2) Il faut aller au moins une fois à la Braderie de Lille pour ne serait-ce que se plonger dans l'ambiance "moule frites" et dans la foule (pas moins de 3 millions de personnes dans les rues durant 2 jours tous les premiers samedi de septembre). La braderie est devenue de plus en plus commerciale, c'est vrai, mais du côté du quai de Wault ou de l'avenue Jean Baptiste Lebas on peut encore chiner le bibelot qui fera craquer. La nuit, cela prend une tournure différente (se munir d'une lampe de poche).

3) Il faut aller au moins une fois sur le marché de Wazemmes, le dimanche - jour de foule - pour déambuler parmi les stands et acheter de la menthe fraîche ou des babioles qu'on ne portera jamais ou qu'on ne mettra jamais en vitrine.

4) En parlant du quartier de Wazemmes : il faut au moins assister une fois au carnaval qui se déroule courant mois de mars. Même si le temps est pluvieux ou maussade, la bonne ambiance et le côté festif de l'évènement réchauffe les badauds que nous sommes. Tant qu'à faire, prendre un appareil photo pour les souvenirs. Tant qu'à faire, revenir début de mai pour participer au "festival de la louche" muni(e) de votre cuillère afin de goûter à toutes sortes de soupes. Et puis il y aussi les nombreuses maisons folies qui animent chaque quartier et vous proposent de découvrir pleins d'artistes sympas.

5) La place du général de Gaulle, avec ses fontaines et son architecture flamande typique, est l'une des plus jolies places du Nord. La nuit elle est sublime quand elle s'illumine et quand la grande roue s'installe en hiver : vous vous retrouvez à plusieurs dizaines de mètres pour un panorama à couper le souffle.... si l'on ose quand même regarder en bas... si l'on est pas sujette au vertige comme moi^^ (prévoir tout de même gants, bonnet et écharpe car ça pèle - et pas qu'à peu - là-haut).

6) Prenez le temps de vous installer à l'Illustration, le plus vieux café de Lille, et commandez donc un de ces cocktails dont les barmans/aids ont le secret (prenez un air malicieux en commandant un "baiser"). La musique y est excellente, comme l'ambiance, et on peut y discuter tranquillement sans être dérangé(es). Une clientèle bohème et un décor original finiront de vous convaincre. La preuve : j'y suis (encore) allée ce dimanche. Sinon vous pouvez toujours vous rendre au Kremlin pour un shooter bien frappé, au Tír na nÓg pour la Guinness et l'Irlande, ou au Miss Marple pour les initiées (comprenne qui pourra :)).

7) L'opéra de Lille est une merveille d'architecture baroque. Si vous êtes, comme moi, amatrice (vous aussi messieurs) de grande musique dans ce qu'elle a de plus transcendant au niveau émotion(s), vous apprécierez l'acoustique et le plaisir d'écouter un air d'opéra que vous aimez par dessus vous comme "E Lucevan le stelle" .

8) Hormis certains quartiers "chauds" où, au choix vous pouvez vous faire accoster par des dames de petites vertus (avenue du peuple belge) ou par des jeunes qui parlent comme dans la téci (certaines stations de métro), on peut se balader tranquillement jusque tard dans la nuit. Quand j'habitais rue Solférino, je pouvais tout à fait rendre le DVD au distributeur automatique du coin, à 1 heure du matin, sans me faire importuner le moins du monde, et parfois (l'été) je me rendais à l'épicier du coin en tongs (aïe encore un mythe qui s'effondre^^).

9) Certains quartiers sont agréables à arpenter : Wazemmes pour le côté bobo cosmopolite, Gambetta pour les traiteurs asiatiques et le théâtre Sébastopol, le Vieux Lille où (si vous avez lu les premiers billets) j'ai tendance à me perdre car je suis loin d'être une boussole.

10) Lille n'est pas que la capitale des Flandres, mais le carrefour de l'Europe. Bon, je sais, ça fait un peut cliché pour touristes, mais Londres, Paris et Bruxelles sont à 1 heure. C'est très facile si on veut changer d'air.

La liste n'est pas exhaustive. Vous pouvez la reprendre à votre compte si vous êtes Lillois comme moi ou l'adapter à vôtre ville. A qui le tour ? Soyez pas timides.... Faites tourner :).

Edit : à votre tour : Sébastien, Marine, Guillaume, Myu, la Geekette et LRG. (rien n'empêche les autres de reprendre le billet à leur compte)

lundi 26 janvier 2009

So much Violence*

Cela fait un moment que ce billet traîne dans ma tête (et si vous voyiez ce qui traînaille dans ma cabeça, vous vous croiriez à Lille un jour de braderie). Cela fait une semaine que j'ai relevé coup sur coup plusieurs faits divers qui me donnent à penser qu'on marche sur la tête, que le monde devient fou. Un élu se fait agresser physiquement parce qu'il n'y avait pas de place en crèche ; deux policiers se font insulter, passer à tabac, pour avoir voulu verbaliser deux personnes urinant sur une voiture. Et pour clore cette triste semaine, je l'ai lu chez Gil, deux bébés et une puéricultrice se font assassiner en Belgique par un homme dont on ne connaît ni la motivation ni expliquer le geste. Alors je m'étonne. Je m'inquiète. Comme dirait la chanson "Est-ce que tout va si mal ? Est-ce que rien ne va bien ? Est que l'homme est un animal ?". La réponse est OUI, hélas.

Tous les jours sur mon lieu de travail, je constate l'agressivité et la violence. Pourtant je n'exerce pas un métier classé dangereux. Mais c'est ainsi : on ne sait plus que répondre par la violence. Les disparités augmentent de manière incroyable, et les gens déversent leurs frustrations et leurs rancoeurs sur le premier quidam venu... au lieu d'apostropher, de demander des comptes à ceux qui ont le pouvoir de décision. C'est si facile en effet de s'en prendre à quelqu'un qui vit la même chose tous les jours (baisse du pouvoir d'achat, peur de la perte d'emploi et bien d'autres choses encore).

Ce matin, je me suis fait la réflexion que, décidément, on ne retient rien des évènements passés et que l'histoire semble être un éternel recommencement : il y a presque 250 ans, la foule marchait sur la Bastille, symbole des inégalités. Le peuple se révoltait parce qu'il crevait de faim. Cela ne vous évoque rien ?

* Réplique tiré du film "les incorruptibles" de Brian de Palma

dimanche 25 janvier 2009

Do you speak rabittalk ?

Quand j'ai adopté mon lapin il y a deux ans je ne savais pas que j'apprendrais une nouvelle langue qui n'est pas en option dans les lycées ou dans les facs : le Rabittalk... enfin quand je parle d'adoption, c'est plutôt lui qui m'a adopté lorsqu'il est passé devant mon champs de vision d'un air crâneur et hautain alors que mon choix se portait sur un lapin rouquin (je vous assure : il avait la démarche très fière, du genre "je suis le roi de la lapinière"). J'ai craqué et son prénom est venu instantanément. Mais notre histoire d'amour (chabadabada) n'est pas le propos de ce billet, non, je vais vous parler d'une langue particulière qui est plus longuement détaillée ici.

Avant de commencer, il faut savoir deux choses :

- Un lapin est un animal très territorial et très orgueilleux. Et oui, vous pensez que c'est normal de nettoyer sa cage, changer sa litière, lui donner à manger et à boire en bonne maîtresse que vous êtes ; dans sa petite tête, il considère ces gestes comme naturels puisque émanant d'êtres inférieurs (c'est-à-dire vous, la boniche de service, CQFD)

- Un lapin, même s'il ressemble à une mignonne peluche, n'est pas un gentil Mogwaï (le mien ne s'appelle pas Gizmo^^) mais il possède parfois (souvent même) un sacré caractère pour ne pas dire un caractère certain (je le sais d'expérience puisque j'en héberge un, de caractériel). On peut le comparer à un Gremlin et donc, ne pas oublier les trois règles : ne pas l'exposer à la lumière du soleil, ne pas le mettre en contact avec de l'eau, ne pas lui donner à manger après minuit.

On va vite passer sur ces trois règles : ça n'aime pas le soleil (gare aux risques d'insolations) ; pas de flotte (c'est comme un chat, ça s'auto-nettoie) ; bouffe après minuit à éviter aussi (si vous dormez dans la même pièce, vous comprendriez).

Je ne vous listerais pas les divers signes du Rabittalk, je me contenterais uniquement de vous faire part des quelques observations que j'ai pu tirer de ces 2 X 12 mois.

Monsieur Pinou peut se comporter comme un parfait petit têtu quand quelque chose ne tourne pas rond. Il tape alors de sa papatte arrière pour exprimer son mécontentement. La première fois ça surprend. Ensuite on module son comportement sur le sien, c'est-à-dire que quand je ne suis pas contente (il a fait une bêtise par exemple) je tape du plat de la main sur le parquet pour lui montrer que je suis fâchée. Ses pattes de devant servent à réclamer quand vous le portez ("oh mais laisse moi à terre, j'aime pô être dans tes bras") ou quand il vient vous demander un câlin en grattant la couette sous laquelle vous êtes allongée... tous les soirs ou quasiment :).

Les postures de son corps sont très importantes également. Une oreille qui pointe et Monsieur est prêt à bondir en cas de danger... enfin, ça c'est dans la nature, en vrai il bondit surtout quand j'ouvre discrètement - du moins je l'espère - un paquet de gâteaux. Hop il arrive comme un boulet – au propre comme au figuré, pensant obtenir quelques miettes (oui c'est un fichu gourmand). Son corps se ramasse (une vraie boule de poils) pour dormir tranquillement ; sa tête s'aplatit pour réclamer une gratouille ; il se poste sur ses deux pattes arrières pour - au choix, regarder ce qui se passe ou attirer mon attention. Quand il vous montre son postérieur, il vous marque par là son mépris.

Il ne parle pas, certes, mais il grogne (je vous assure) quand je l'embête, par exemple quand j'approche ma main pour le taquiner. On peut distinguer clairement le caractéristique "honk honk", qui n'est pas une légende, lorsqu'il est tout content ou qu'il semble vous dire quelque chose (si ça se trouve, il me dit "va te faire voir").

Pinpin 1er communique par son nez... enfin sa truffe qu'il fronce plus ou moins rapidement en fonction de son interlocuteur. Si vous en avez l'occasion, allongez vous en face de lui en fronçant à votre tour votre nez sur plusieurs modes (lent, rapide) et vous verrez : c'est assez drôle. Depuis je suis (presque) aussi forte que la sorcière Samantha en plissement de tarin.

Le gros problème de la bestiole, c'est la territorialité : pensez je suis une femelle ! Pour bien marquer son espace, il avait fâcheuse tendance à... bon je vais pas vous faire un dessin : vous l'aurez compris.

Mais ce que j'aime le plus chez lui, c'est la "danse de la joie" - "Binky" dans le Rabittalk. Comprenez que, quand je rentre, il arrive droit sur moi et me tourne plusieurs fois autour de moi et passe entre mes jambes pour me signifier qu'il est ravi que je sois rentrée. Si vous voyez quelqu'un faire une danse de Sioux par votre fenêtre, ne cherchez plus : il s'agit sans doute de moi !

J'avoue que le coquin sait s'y prendre pour me faire craquer. Pensez, je mate tranquillement la télé sur le canapé et il s'avance en me regardant de ses yeux suppliants (genre Droopy) : je sais qu'il réclame alors son câlin du soir (entre les deux noreilles il bouge pas d'un iota) et parfois (souvent) on entend un drôle de bruit : un ronflement. Oui parce le mien ronfle et pas qu'un peu. On s'y habitue à la longue mais on est toujours étonnée de constater qu'il participe activement à la déforestation de l'Amazonie par les décibels qui s'élèvent de ce petit corps poilu (1 kilo 570 à la dernière pesée).

Foin (enfin quand il en mange, c'est pas gagné!) ; foin donc de l'image de peluche douce et effacée. Le lapin peut se révéler une vraie peste, un caractère de cochon et un comportement de chien (qui vous suit partout - faire attention à ne pas l'écraser). Ne dit on pas "tel maître, tel chien ?" ... et bien ici c'est pareil.

On s'y attache très vite en vérité : quand on est malade et qu'il s'approche de vous pour se blottir contre vous et vous apporter du réconfort, qu'il vient renifler vos larmes avec un air triste, ou encore qu'il vous regarde fixement comme pour dire "bon je suis fatigué moi, je veux aller faire dodo" (c'est le moment de préparer ses affaires pour la nuit). Et l'on sait qu'il vous aime - finalement - quand, insigne honneur, il daigne vous lécher la main (car il "s'abaisse" à vous faire la toilette - un exploit pour un animal aussi imbu de sa personne) et, surtout, quand vous rentrez le soir et qu'il vient vous saluer parce qu'il est content de vous voir (voir le Binky plus haut).

Alors convaincu(e)s ?

jeudi 22 janvier 2009

Nous allons tous en enfer*

*C'est pas moi qui le dis mais lui : Yonderboi. Un hongrois qui mélange habilement de l'électro, de la pop, du jazz et du trip hop. J'aime beaucoup ce mélange. Pas vous ?
All we go to hell - album "Splendid isolation" Ohne chanteuse - album "Shallow and profund"

mercredi 21 janvier 2009

L'informatique c'est mon dada

Je suis née avec un tournevis à la main. Bon j'exagère (à peine) mais vous comprendrez la raison de cette mystérieuse phrase un peu plus bas.

Ma passion pour l'informatique a commencé il y a au bas mot (Obamo :p yes I can aussi) plus de 13 ans. Je végétais alors (comprendre: je n'avais pas encore trouvé un travail régulier qui m'aurait permis de "faire ma vie" comme on dit - "build my life" pour les anglophiles). Je cherchais donc un moyen de mettre de l'argent (un peu) de côté, parce que j'avais un projet en tête. Non, pas de m'envoyer en l'air (enfin dans l'espace) dans une fusée ; ni de faire le tour du monde (en 80 jours) mais de m'acheter un Truc qui me fascinait (et qui me fascine toujours) : un ordinateur. A l'époque, pas si lointaine, les PC étaient encombrants (enfin l'écran – un 14 pouces occupait un bon tiers de mon bureau), le clavier tout moche et la tour de forme rectangulaire, massive – moche aussi). Il n'y avait pas de couleurs flashy... ou tout au moins un peu plus fun ; le mien était un beigasse pas sexy pour un sou ; pas de marque, mais j'en était toute fière. Pour la modique somme de 4500 francs (commandé par correspondance – trop aventureux de ma part), j'étais l'heureuse propriétaire de mon premier PC. Oui celui-là (nous ne le savions pas, encore lui et moi) serait le premier d'une longue lignée. J'écrivais (j'écris toujours thanks God), et je m'étais dis que ce serait pas mal d'en avoir un pour... ne serait-ce que le traitement de texte. La bestiole était rétive : un beau jour elle me planta, sans rien me dire, sans un signal d'alerte. Commença alors la longue valse téléphonique entre le Service Après Vente (des émissions... hum non ça ce serait pour plus tard) qui se trouvait à un millier de bornes de moi, désemparée (voilà pour le côté aventureux ou complètement inconscient). C'est là que le tournevis intervient ;).

Je suis de nature curieuse. J'aime savoir comment les choses fonctionnent alors que, je le répète aukazou, je ne suis pas scientifique du tout. Mais voilà : il fallait que j'ouvre le capot pour m'assurer de ce qu'il y avait en dessous. Un moteur 486 (prononcer 4-86 et 32 méga octets de mémoire – Byzance !). Je me suis fais la main (dans le cambouis) grâce à ce premier ordinateur. J'ai appris à utiliser le langage DOS (langue que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître :) ) – ; je n'ai pas peur de trifouiller un ordi pour ajouter une barrette de mémoire, changer mon lecteur DVD ou le ventilateur ; lui faire les soins de première nécessité (parce qu'un PC, ça ne se dépoussière pas qu'à l'extérieur) ou encore réinstaller mon Windaube qui plante régulièrement (et des fois yénenpouiplou quand ça plante). En parlant de systèmes d'exploitation : ils y sont tous passés : windows 3.11, 95, 98 (l'horreur), XP et Vista... caca (trop chiant/trop lent quant la mémoire rame) et Linux (faut pas non plus oublier cet excellent logiciel libre). Bref, on aura compris : je suis un peu accro à l'informatique. D'ailleurs, fut un temps où je possédais 4 ordis en même temps (2 PC de bureau + 2 Portables). Aujourd'hui, je me "contente" d'un ordinateur slim (oui je l'ai mis au régime) – en fait un mini PC très design et très silencieux dans le genre de celui-là mais en gris – et d'un portable basique.

Quand je vais dans les grandes surfaces ou à la F**C, je bave (et c'est pas beau à voir) devant les nouveaux Mac Machin.

lundi 19 janvier 2009

Mon portrait craché (ou presque)

Ce soir dans le métro (sans incident technique comme la semaine dernière où une panne obligea les passagers à envahir notre ligne - une vrai cliché Japonais de sardines serrées jusqu'à l'asphyxie - non madame, la poussette attendra le prochain départ) ; ce soir donc je n'ai pas fait attention quand le jeune homme s'est assis non loin de moi tandis que j'attendais pour passer un coup de fil. Il avait un petit croquis sur ses genoux. Quand il a commencé à griffonner, j'ai juste lancé un regard machinal. Je pensais qu'il écrivait... j'avais tort. Souvent je vois des portraitistes attraper les traits d'un passager pour passer le temps, sauf que là j'ai été fort étonnée de constater qu'en l'occurrence c'était moi la "croquée". 3/4 coups d'oeil très vifs vers moi ont suffi à me conforter dans l'idée que j'avais fait l'objet d'un portrait express dans le métro. Comment je le sais ? Je dessine depuis que je suis gamine et, quand je prends un modèle, j'ai exactement les mêmes regards, la même attitude, la même façon de croquer mon sujet. Je ne sais pas ce qui l'a décidé à me passer ainsi au crayon - mon couvre chef ? - mais j'aurais bien aimé voir le dessin final. Tant qu'à faire, je préfère cela à ceux qui n'ont de cesse de photographier les uns et les autres...

Libraire (tout un art !)

Beaucoup de gens ont une idée fausse, voire romantique du métier de libraire.

On s’imagine, à tort, qu’un libraire se contente de rester dans son rayon à ranger et à conseiller tel ou tel livre. Ce n’est que la partie visible de l’iceberg.

Ce métier est physique, exténuant, technique et heureusement, parfois gratifiant.

Physique ?

Les livres arrivent sur palettes, et sont réceptionnés en fonction du dit réceptionnaire qui, s'il/elle n'aime pas les livres, les jette dans les bacs comme une vulgaire tomate qui fait "splash" (shiba wizz... hum non je me trompe de billet – m'enfin le cri d'un livre qui a mal est horrible, parole de libraire :( – fin de la parenthèse). Ou alors quand l'ouvrage fraîchement paru est tout simplement vandalisé par un coup de cutter rageur à l’ouverture du carton ! Vous devez vous ruer sur les diables pour pouvoir tranquillement - ou fiévreusement, au choix, stocker, empiler vos cartons pour ranger les nouveautés dans les rayons qui débordent véritablement à certaines périodes de l’année (rentrées scolaires + littéraires, fêtes de fin d’année). D’où l’éternel souci : faire de la place, de manière systématique.

Comment ?

Le principe est simple en lui même. On distingue deux types d’ouvrages : l’office (ou la nouveauté) et le fond. Les fournisseurs vous obligent, pistolet sur la tempe "vazy tu le prends", de garder un office (une nouveauté) un minimum trois mois dans les rayons avant de pouvoir le retourner (en cas de mévente cela va de soi). Pour le fond, c’est une autre paire de manches car vous devez passer impérativement passer par la case “opération charme ou/et menace” auprès du représentant pour qu’il vous file une AR (Autorisation de Retour en langage clair). Certains sont plus coulants et vous donnent sans broncher cette fameuse AR vierge et signée de leur main ; pour d’autres, il faut batailler ferme sur chaque titre. Il faut également savoir qu’on travaille en plein dans le rayon lorsqu’on reçoit un représentant d’où interruption perpétuelles du client qui vous demande un renseignement, vous commande un livre, etc… Du temps où j’étais libraire - enfin du temps où j'avais pas un bureau à l'écart et du temps où je ne travaillais pas uniquement pour les profs - la visite pouvait durer jusqu’à 4 heures pour détailler l'entièreté du catalogue. Un cauchemar. Un véritable marathon pendant les grosses périodes (rentrées universités et scolaires).

Exténuant ?

On n’arrête pas de courir à droite à gauche, le téléphone sonnant toutes les 2/3 minutes ; jonglant entre plusieurs clients présents en magasin et en ligne. On se prend des réflexions assassines (genre : "vous avez pas tel truc ? C’est quoi cette librairie ?" ou même quand vous leur expliquez gentiment que vous n’êtes pas censée être en magasin, que vous donnez un coup de main et que vous ne connaissez pas bien le rayon : le client s’en fiche, vous avez une veste et un badge mais ne regarde pas ce qui est marqué sur le dit badge). Il faut nuancer toutefois, certains lisent, s’excusent timidement de vous “déranger” et ce genre de clients, évidemment vous vous coupez en deux, en quatre pour le satisfaire car il est visiblement désemparé. Mais il faut reconnaître que, malgré le côté “libre service” de l'enseigne, ils vont directement sur vous et vous chopent même dès l'entrée du magasin en vous balançant un tonitruant "j'trouve pas !" (hé patate : encore faut il chercher !). Ce n’est pas de l’aigreur ou de l’amertume de ma part : juste une constatation. Petit parallèle en passant : quand vous faites vos courses au supermarché du coin, allez vous continuellement demander où se trouvent les boîtes de petits pois, de couches de bébé ? Bien sûr que non…. La plupart des clients se contentent de venir avec leur liste, de prendre un maximum de livres et de zapper rapidement vers la caisse. Quand je suis chez un libraire concurrent, ou même un bouquiniste, j’aime à flâner, sentir l’odeur du papier : prendre mon temps, tout simplement. Je trouve dommageable que le livre devienne un bien de consommation comme un autre… passons.

Le côté technique ?

Il faut se savoir se servir de l’informatique : Electre est un outil précieux qui, avec parfois de maigres informations, vous permettent de trouver le titre du livre (pour les non initiés, Electre n'est pas une fille mais une base de données payante). Jackpot, frémissement d’excitation, vérification de l’état du stock, et bonus s'il est en stock et que vous le trouvez pour le tendre fièrement au client. Technique aussi parce que vous devez posséder sur le bout des doigts/ongles le logiciel interne pour passer les commandes, faire le réassort, vérifier le stock, etc… Et puis connaître ses catalogues et ses rayons sont des plus appréciables. Ex : du temps où j’étais libraire (bis^^), je savais pertinemment si je possédais tel ou tel livre dans mes rayons sans même à avoir à utiliser le logiciel de gestion. Et c’est là qu’on reconnaît un bon libraire, tout simplement : sa mémoire !!! Mais faut pas rêver : y a toujours des gens qui demandent quand même : "vous pouvez pas vérifier dans la machine ?" (comme si l'ordinateur était gage absolu de fiabilité... tiens faudra qu'on parle du couac des inventaires).

Les bons côtés ?

Il y en a (mais si mais si, pas de panique).

Vous tombez sur des client(e)s charmant(e)s, cultivé(e)s et vous avez un véritable échange avec eux. Cela peut être furtif. Cela peut durer une demie heure, et plus si affinités. Ces moments sont précieux parce qu’on se dit qu’il y a quand même des gens pour qui découvrir de nouveaux horizons est aussi important que pour vous. Dernière anecdote du temps où j’étais libraire (donc ter et toujours en poche^^) : parfois un client venait juste pour une idée de lecture, et vous êtes tellement passionnée qu’il repart avec une pile de livres. Ce n’est pas de la vente forcée, c’est juste le plaisir de lui avoir fait découvrir des livres qu’il ne soupçonnait même pas et auxquels ils n’auraient même pas songé.

Moi, mon truc, quand je connaissais bien le client, qui par la force des choses devenait presque un ami, c’était cette phrase rituelle : "tu veux mon avis officiel ou officieux ?" Genre le dernier livre qui cartonne… celui à qui on ne ment pas et à qui on dit, non j’ai pas trouvé ça génial, celui-là revient parce que vous avez été honnête avec lui et pas voulu lui vendre une vulgaire came comme un paquet de lessive. Certains de mes collègues pourtant, ça ne les dérange pas. Si, si : je vous assure (voire ils l’ont même pas lu, ou trouvent ça à chier pour parler vulgairement, mais comme ça marche, et bien ils vont en faire des tonnes pour vous le vendre ! Ce n’est qui pas ma démarche, loin de là, car parfois on m'appelle à la rescousse pour conseiller de la SF (Chienche Fique-chione - avé l'accent). Je n'ai aucun mérite : je lisais en moyenne 5 livres pas semaine du temps (heureux et... oh la la, ça ne nous rajeunit pas) ; du temps donc où j'étais étudiante en histoire.

Pour la petite anecdote, c'est un bon plan pour draguer (sifflement style "Meuh non moi jamais")

La prochaine fois je vous donnerais des détails croustillants car je suis du genre blagueuse (on me refera pas :))

Et puis, comme dans tout corps de métier, le libraire à son propre jargon. Mais ceci fera l'objet d'un autre billet.

samedi 17 janvier 2009

Deux K sinon rien

Klaxons-Atlantis To Interzone Album "Myth of the Near future"
A ma gauche the Klaxons. Des petits jeunes (moyenne d'âge 24 ans) ; représentant un courant musical récent nommé la new-rave (contraction de new wave et de rave party). Un pop rock electro assez dansante, mélange entre les années 80 et un rock plus contemporain. Très sympathique. C'est bouillonnant, un peu brouillon mais excitant à entendre (je tapais du pied en mesure pas plus tard que toute à l'heure). Leur premier album est vraiment pas mal ; il s'écoute de la première à la dernière plage. Je vous le recommande.
A ma droite, Kasabian. Un groupe plus ancien sur la scène anglaise (1999) et plus efficace au niveau du son (un son propre, léché, moins brouillon). Une maturité évidente qui se ressent dès les premières notes. Un rock carré avec quelques touches d'électro. Là aussi difficile d'écouter sans marquer la mesure. Moi aussi je "shoote the runner". Je suis sûre que vous connaissez cette chanson qui a servi à habiller une pub. Si vous séchez je vous donnerais la réponse plus tard.

vendredi 16 janvier 2009

L'âge de Cristal the return

Franchement ils ont pas l'air de pyjamas les costumes des Limiers de l'âge de Cristal ? Pfff, mon pyjama Snoopy est encore plus beau... Voici la preuve en images, ainsi que la micro jupe de Jessica (je croyais qu'elle était encore plus courte que ça).
En noir et blanc
Version série tévé, en couleur avec REM aux sourcils broussailleux
version film
4 limiers pour le prix d'un (en rang d'oignons pour se faire un carton)

Je cherche encore

Je ne comprends pas les gens médisants. J'ai écouté leur arguments ; je les ai intégré à mon mode de pensée, mais ça ne veut pas pour autant dire que je les comprends. Je sais que l'homme est un loup pour l'homme ; que ces gens ne sont ni des sociopathes ni des psychopathes (ma réflexion va aux gens ordinaires) mais tout de même....

Tout de même qu'est ce qui pousse une personne normalement (?) constituée à déverser sa haine comme si cela était son pain quotidien ? Qu'est ce qui pousse quelqu'un qui se dit croyant et pratiquant à se complaire ainsi dans le malheur des autres ? Qu'est ce qui pousse quelqu'un qui se croit supérieur intellectuellement à mépriser quelqu'un qui ne fait qu'écrire sur ce qu'il aime, considérant cela comme de la merde, pour parler vulgairement ?

Pourtant je suis une râleuse professionnelle. Je râle pour un oui ou pour un non. Je râle surtout pour obtenir le minimum, ce qui m'est dû ; parce que, hélas, j'ai compris assez vite que c'était parfois le seul moyen de se faire entendre. Mais je ne comprends toujours pas.

Je suis sans doute naïve, trop gentille. Je sais bien que nous ne sommes pas à Bisounourland. Que tout ne peut pas être rose au pays de Candy. Mais je n'arrive pas à comprendre les gens qui on un mauvais fond. C'est ainsi. Je ne m'y ferais sans doute jamais. J'en côtoie tous les jours, que ce soit sur mon lieu de travail (enfin devrait-je dire le panier de crabes dans lequel j'évolue?), dans les transports en commun, n'importe où ; je sais bien que je dois me méfier et ne pas faire confiance mais zut : n'avons nous pas tous le même sang (moi je suis O - ;)) ? La vie n'est t'elle pas suffisamment dure pour se comporter comme des hyènes entre nous ? Surtout pour obtenir un résultat médiocre. Oui ça me fait rire ces arrivistes à la petite semaine ; empêcheurs de s'aimer en rond. Je cherche encore ce qui pousse les gens à être ainsi. Je ne comprends pas

Je les plains. Je les plains sincèrement, eux dont le coeur semble fonctionner à l'envers par rapport au mien. Je ne les juge pas. J'essaie de comprendre mais ça reste coincé là... dans ce qui s'appelle mon âme et que je ne céderais pour rien au monde.

jeudi 15 janvier 2009

Sam et Sally

Une fois n'est pas coutume, j'évoquerais une série française que j'aimais beaucoup étant gosse. C'est en traînant dans un rayon DVD que j'ai eu la surprise de voir que cette série était sortie en coffret. Il s'appelle Sam et, elle, Sally. Mes souvenirs sont nébuleux quant au passé des personnages principaux. Je retiens surtout que Sam était interprété par Georges Descrières, sans aucun doute à mes yeux le seul et unique Arsène Lupin, et Sally était successivement représentée par Corinne le Poulain puis par Nicole Calfan dans la seconde saison.

Des histoires rocambolesques où le couple s'en sortait toujours in extremis, d'une chiquenaude. De l'humour et des aventures au parfum exotique pour l'enfant que j'étais, mais surtout cette alchimie de Sam et de Sally sur l'écran. Il leur arrivait toujours un tas de choses : poursuites échevelées ; parties de cache cache avec des trafiquants, à Deauville, Rome ou en Amérique du Sud. Le héros était un parfait gentleman, toujours élégant, et l'héroïne apportait la touche de fraîcheur nécessaire par son statut d'ancienne danseuse. Je ne me souviens plus vraiment des épisodes mais je garde en mémoire une série plaisante et attendue chaque semaine car elle m'emportait ailleurs, me faisait rêver. Et d'ailleurs je ne suis pas sûre que je la regarderais de nouveau si elle passait sur le câble ou sur les chaînes publiques. J'aurais peur de décevoir mes yeux d'enfant.

Au fait, ça ne vous rappelle rien : un couple, riche, beau et déjouant de nombreux traquenards ? Allez cherchez un peu... mais si, bien sûr "l'amour du risque", Jonathan ; Jennifer ; les justiciers au grand coeur. Maintenant de savoir qui a copié l'autre... j'ai bien ma petite idée. "Sam et Sally" date de 1978 et « l'amour du risque » a vu le jour un an plus tard. Alors, toujours sceptiques ?

Pour la petite histoire, Corinne le Poulain joue désormais dans "Plus belle la vie". et la musique du générique de "Sam et Sally" est signée par Vladimir Cosma : excusez du peu !

mercredi 14 janvier 2009

Je ne sais pas

Je ne sais pas si j'aurais fait une bonne mère. Je sais qu'il est trop tard et que le temps a passé, que maintenant je suis à l'aube de mes quarante ans. Tic-tac fait l'horloge, en me narguant. A ceux qui me reprennent en me disant que je peux l'être encore, qu'il est bien encore assez tôt, je leur réponds que je ne suis pas égoïste pour en avoir aussi tard... et puis un enfant ça se décide à deux et je n'ai pas trouvé cet être avec qui j'aurais aimé sauter le pas.

J'aurais sans doute été une mère inquiète, toujours sur le qui vive, me levant la nuit pour écouter la respiration du nourrisson ; j'aurais été attentive au moindre bouton, à la moindre chaleur sur le front, à la moindre écorchure ; je me serais retournée toutes les 10 secondes afin de vérifier si mon enfant est toujours là lorsque nous aurions fait nos courses dans ce supermarché. J'aurais été tant de choses encore....

Je ne saurais jamais si j'aurais pu être une bonne mère. Mais en tous les cas, je sais que je suis une bonne personne. Ce n'est pas si mal que ça après tout.

Parce que...

Parce que la vie ce n'est pas uniquement de la légèreté et des rires ; que parfois on s'interroge et on se pose une multitude de questions.

mardi 13 janvier 2009

La musique adoucit les moeurs

Découverte récente (2/3 ans). Un groupe de Reykjavik créé en 1994 à la musique planante (entre synthés et rock progressif). Idéal pour se détendre et déconnecter... Et non il n'y a pas que Björk en Islande :)
Edit : il s'agit du groupe Sigur Rös et la chanson s'intitule "Glosoli"... et le clip est magnifique non ?

lundi 12 janvier 2009

R.I.P.

C'est en allant chez Madame Bulle que j'ai appris la nouvelle. La mort d'un grand Monsieur qui s'appelle Claude Berri. Ca se passe de commentaire.

Classement à la con

Il y a des chansons qui ont été tellement matraquées l'année dernière (en 2008 pour ceux/celles qui n'ont toujours pas émergé(e)s des festivités "sylvestresques") et qui me hérissent toujours (voire encore plus) dès les premières notes. (Pourtant je suis relativement bon public).

Dans mon top 3 qui explose tout :

En 1 : William Baldé et son "rayon de soleil". Je peux plus !!!! Inutile de mettre un lien : je suis pas maso. Qu'il mette sa main sur son p'tit cul, c'est le problème de sa copine ; qu'il essaie de mettre sa main sur le mien, de postérieur, et je lui file direct un aller simple pour "Capri c'est fini".

En 2 : Vient ensuite Christophé Maé : "Belle Demoiselle", "On s'attache", ou encore "ça fait mal" (ouais surtout de t'écouter). C'est le genre de chanteur qui ne rentrera jamais dans ma discothèque. Il a l'air d'être un gentil garçon mais - que voulez vous ? - je supporte pas sa façon de chanter (bêler).

En 3 : pas loin derrière, Stanislas. Certes une jolie voix.... mais j'accroche pas ; ça s'explique pas. Il a qu'à faire un tour dans son manège... mais sans moi.

Le pire dans tout ça, c'est qu'on a beau détester, ces fichus refrains vous entrent dans la tête et vous vous surprenez à les fredonner !!! Et c'est bien parti pour 2009 avec la dernière de Cléo-plâtre (vous savez le duo Cléo/Julio César) et Grégoire (que pourtant j'aime beaucoup à la base) : à force de nous les passer à longueur de temps, l'auditeur (et moi par conséquent) on en a une overdose.

Tiens, en parlant d'overdose.... Dire que j'étais fan d'elle... "Appelle mon numéro" (ben ouais, c'est ça, au prix qu'ça coûte le numéro surtaxé !). J'ai beau avoir la plupart de ses albums, je dis (et j'pense aussi d'ailleurs) qu'elle se foule plus trop la demoiselle. (Ben "l'autre" c'est quand même autre chose comme album). Du coup j'ai boudé et j'ai même pas acheté son dernier opus. Na.

Heureusement y a des chansons qui ressemblent à des bonbons musicaux : Tryo "toi et moi" (j'ai aucun mérite vu que j'aime le groupe^^) ; Jason Mraz et son "I'm yours" ou encore Anaïs avec son problème d' "angine". Pis il reste Zazie (trop classe la dame) et le feu follet Julien Doré (quel escroc celui là :).

PS : C'est un classement complètement subjectif (ou de mauvaise foi pour certain(e)s, que j'assume) donc inutile de poster des commentaires scandalisés parce que vous aimez tel ou tel artiste. J'aurais pu rajouter d'autres (dont Cali que j'adore itou) mais que j'ai tellement entendu que je peux plus sinon j'explose la radio. Et c'est pas bon pour mon Karma :).